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Erasme

Dérivé du latin schola (école), lui-même issu du grec skholè (σχολή, temps consacré à l’étude) […] désigne la philosophie médiévale telle qu’elle est enseignée dans les écoles ecclésiastiques et les universités du IXe siècle au XVIIe, centres de la vie intellectuelle en Europe. Rattachée à la religion chrétienne, la scolastique tente d’harmoniser la raison et la foi, en accordant une grande importance à la mise en forme des raisonnements et au respect des auteurs anciens. Elle s’attache donc à concilier autant que faire se peut l’héritage de la philosophie antique avec la théologie médiévale. On distingue la scolastique primitive (marquée par le néoplatonisme et la pensée d’Augustin, et dominée par la querelle des universaux entre réalistes et nominalistes), la grande scolastique (influencée par l’aristotélisme juif et arabe, et dont Thomas d’Aquin, au XIIIe siècle, est l’une des figures majeures) et la scolastique tardive (préoccupée notamment par les débats sur le nominalisme, dont le fer de lance est Guillaume d’Ockham). Le formalisme de ses méthodes argumentatives, ses raisonnements excessivement spéculatifs et ses exigences théologiques signent le déclin de la scolastique et de sa langue, jugée « barbare » par Érasme, pour laisser place, au XVIIe siècle, à la philosophie dite « moderne », qui substitue à la logique médiévale la méthode des mathématiques et la science expérimentale. » – https://www.philomag.com/lexique/scolastique#:~:text=D%C3%A9riv%C3%A9%20du%20latin,la%20science%20exp%C3%A9rimentale. –