« Mais aussi ce que Ricoeur appelle les passions tristes, La nostalgie parce qu’elle me ramène à un passé qui ne reviendra jamais. La mélancolie dans laquelle sombre l’homme conscient de sa propre impuissance face à son destin. Les passions se manifestent par un comportement disproportionné, irrationnel et irraisonné en décalage avec le réel et des rapports sociaux normaux. « – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Visio conférence suite confinement Covid 19- Nic∴ VAN∴ » C’est pour mettre un frein … » – 2021 –
« Le mot même d’«acédie» va disparaître et va être remplacé par deux autres notions : dans le domaine de la littérature, l’acédie sera remplacée par la «mélancolie», c’est-à-dire une espèce de complaisance dans la tristesse, dans le spleen (dans la période romantique, l’éloge du cafard) ; dans le domaine moral, l’acédie sera remplacée par la «paresse». On voit comment ces deux notions, mélancolie et paresse, sont très réductrices par rapport à la densité de sens que comportait l’acédie. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –
« Finalement, la mélancolie et la paresse ne sont que la déviation des deux définitions de saint Thomas dans un cadre où Dieu n’est plus au centre. Si on oublie la référence à Dieu et le dynamisme spirituel, la tristesse va devenir «mélancolie», et la paralysie de l’agir va devenir simple «paresse». Voilà pourquoi, jusqu’à une époque récente, on avait la paresse dans la liste des péchés capitaux ; et voilà pourquoi on trouvera, en littérature, une espèce de complaisance dans la mélancolie, le cafard, qui n’est qu’un reliquat extérieur de l’acédie. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –
« …voici comment dans « Le Jeu des Perles de Verre », Hermann Hesse s’exprime : « …La sérénité est le secret de la beauté et la véritable substance de tout art. […] Le poète qui célèbre, dans la danse de ses vers les magnificences et les terreurs de la vie, le musicien qui leur donne les accents d’une pure présence, nous apportent la lumière. […] Peut-être le poète, dont les vers nous ravissent, a-t-il été un triste solitaire, et le musicien, un rêveur mélancolique : cela n’empêche leurs œuvres de participer de la sérénité des dieux et des étoiles. Ce qu’ils nous donnent, ce ne sont plus leurs ténèbres, leur douleur ou leur crainte, c’est une goutte de lumière pure, d’éternelle sérénité. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – J&J∴ MAR∴ – » La colonne d’Harmonie » – 6013 –