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« Enfin, il y a l’Homme Théantropique, qui Répond d’une Anthropologie Quaternelle, Qui me renvoi Inexorablement sur nos Trois Colonnes, ou il semblerait qu’il en manque une, ou qu’elle soit Invisible, mais Bien Présente : Comme pour l’Homme Tridimensionnel, il y a le Composé Humain Corps, Âme, Esprit . Par l’Esprit, le Noùs, l’Homme est Ouvert à une Dimension Spirituelle : le Pneuma (Ruach en Hébreu). Pneuma étant cette Réalité qui Vivifie et Anime le Composé sans en faire Partie, c’est l’Esprit Saint, le Souffle Sacré, la Lumière Intérieure Qui Transfigure le Corps, Qui élargi et apaise l’Âme, et Qui Simplifie et éclaire le Noùs. Dans l’Evangile de Marie c’est Précisément le Noùs Qui Accueille le Pneuma, et Communique sa Flamme et sa Lumière aux Autres Composants de l’Être. Le Noùs est l’Imagination Créatrice, la Fine Pointe de l’Âme. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Flo∴ HAR∴ – Planche d’élé∴ « La Gnose » – 2017 –
« Esprit, air – Voir INRI . – Dans le fond de son souffle n’y avait-il pas la Ruach ? le Pneuma ? le grand Souffle de Dieu ? « Celui qui écoute attentivement sa respiration, lui dit alors le vieux moine Séraphin, n’est pas loin de Dieu. » – « Kyrie eleison, kyrie eleison… » Cela ne plaisait pas trop au jeune philosophe. Lors de certaines messes de mariage ou d’enterrement il avait déjà entendu cela, on traduisait en français par « Seigneur prends pitié ». Le moine Séraphin se mit à sourire : « Oui, c’est une des significations de cette invocation, mais il y en a bien d’autres. Cela veut dire aussi « Seigneur, envoie ton Esprit . . . ! Que ta tendresse soit sur moi et sur tous, que ton Nom soit béni, etc. . ., mais ne cherche pas trop à te saisir du sens de cette invocation, elle se révèlera d’elle-même à toi. » – Jean-Yves LELOUP – « Écrits sur l’hésychasme » http://www.jeanyvesleloup.com/fr/texte.php?type_txt=0&ref_txt=65 –