∴
» La danse, c’est apprendre la liberté dans un monde de Contrainte totale… effort, humilité, discipline. » – Mathilda MAY reçue par Mireille Dumas 21/01/6011- «
» … A propos de Salvador Dali. Ce que nous appelons réalité n’était à ses yeux que « simple amnésie de méditation »… Il était par rapport à lui-même, dans un constant état d’attention centrifuge, d’extrême vigilance concentrique. Il n’envisageait aucun armistice avec les à-peu-près et les médiocrités accoutumées, aucune trêve avec les consensus flasques, aucun compromis avec les paresses et les tiédeurs du climat social ambiant… Pour lui le rationnel n’était qu’une inutile transaction entre le Voyant et l’Invisible. Il n’admettait aucun intermédiaire entre les flamboiements de l’Archange et les savantes manœuvres de son pinceau. Et il avait dans sa tête la force cataclysmique de l’inquisition ou de l’Invincible Armada. C’était l’Espagne, la Catalogne, Cadaqués, Dali lui même se définissant comme : « Produit de la contrainte la plus forcée d’un milieu colloïdal emprisonné dans une structure rigoureuse ». Mais la noblesse de Dali, c’est également le travail d’héroïque lucidité qui lui a permis d’orchestrer et de gouverner ses tensions les plus égarantes. C’est un exemple sans doute unique de désaliénation par auto-exorcisme. Il était engagé dans une grande croisade, une impitoyable guerre sainte contre ses propres monstres, pour les débusquer, les domestiquer – ou les anéantir. Si le poète est bien comme disait Novalis « en état de créateur absolu », alors Dali était un créateur absolu. La seule réalité légitime était celle qui relie. Non celle d’objets artificieusement juxtaposés, mais celles des analogies et des correspondances. C’est par cette trame vibrante des secrètes interférences, par ce clavier de signes révélateurs que nous pouvons prétendre participer de l’Âme Universelle. Ainsi apparaissent les liens entre les moindres incidents de notre vie, les rencontres, les supposés hasards et les pseudo-coïncidences. Ainsi nous sommes un peu moins enlisés dans notre somnolence usuelle. Et le délire Dalinien devient tout à coup un monde de connaissance d’une souveraine acuité. » – Louis PAUWELLS « Les dernières chaînes », Editions du Rocher.- Pour visite initiatique du « Musée Dali de Figueras » – Disponible sur demande : » La loge est dûment couverte » – Ndlr –
« … Alors prétendre inconsidérément livrer les Secrets des Connaissances acquises (ou de la Connaissance… ce qui est pire !) alors qu’on ne Maîtrise pas soi-même tous les enchaînements, les limites et les Contraintes, c’est jouer les apprentis Sorciers et risquer les chocs en retour. Le Péché d’Orgueil et de Fatuité n’a pas sa place dans le parcours Maçonnique, au risque de perdre le Maçon lui même et la Maçonnerie. » – P14 -La Per∴ Lan∴- Ori∴ Mon∴ – Guy∴ MAR∴ – « Réflexions sur les serments du XIV° » – 6013 –
» …quant à la Possibilité universelle envisagée au delà de l’Être, c’est-à-dire comme le Non-Être, on ne peut pas parler d’unité, comme nous l’avons dit plus haut, puisque le Non-Être est le Zéro métaphysique, mais on peut du moins, en employant toujours la forme négative, parler de « non-dualité » (adwaita) Là où il n’y a pas de dualité, il n’y a nécessairement aucune contrainte, et cela suffit à prouver que la liberté est une possibilité, dès lors qu’elle résulte immédiatement de la « non-dualité », qui est évidemment exempte de toute contradiction. » – René Guenon – LES ÉTATS MULTIPLES DE L’ÊTRE – Notion métaphysique de la liberté – Page 1896 -Tout Guenon en PDF –
Télécharger : tout-guenon-et-tuto –
» Alors prétendre inconsidérément livrer les secrets des connaissances acquises (ou de la Connaissance, ce qui est pire) alors qu’on ne maîtrise pas soi-même tous les enchaînements, les limites et les contraintes, c’est jouer les apprentis sorciers et risquer les chocs en retour. » – P14 -La Per∴ Lan∴- Ori∴ Mon∴ – Guy∴ MAR∴ – « Réflexions sur les serments du XIV° » – 6013 –