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« Umberto Eco (Au nom de la rose et +) à raconté dans l’émission « Ce soir ou jamais » 23/03/2011 sur FR3 l’histoire de son patronyme : Son grand-père paternel était un enfant trouvé du nord de l’Italie. La personne l’ayant trouvé l’avait déclaré avec le nom de ECO. Dans sa famille, personne ne savait pourquoi. Plusieurs années plus tard, vint le succès du roman « Au nom de la rose », Une admiratrice du sud de l’Italie lui dit s’appeler elle aussi ECO et avoir un grand père enfant trouvé ! Il en parla par hasard à un ami chercheur à la bibliothèque du Vatican qui, lui dit que les hommes d’église qui se trouvaient devant le problème donnaient ce patronyme aux enfants, c’était l’acrostiche de « Ex Cielo Oblato » …Offert par le Ciel pour servir Dieu. » – Faut-il y voir un lien avec « Ecossais » et « Le langage des oiseaux » ? – Note Rémi ALCINA –
« Oblat, Oblate : Autrefois, enfant donné par ses parents à un Monastère. Laïque admis à participer à la vie d’un Monastère. Espèce de Moine Laïc que le roi mettait dans chaque Abbaye de sa nomination, et qui était d’ordinaire un vieux soldat. – Au féminin : Jeune fille pauvre qui était à la charge d’un couvent. » – Média-Dico –
« L’oblature est une promesse par laquelle l’oblat s’engage à tendre à la perfection de la vie chrétienne en s’inspirant de la Règle de saint Benoît, […] L’oblat cherche donc à vivre dans le monde selon l’esprit de la Règle de saint Benoît. Le silence et la paix, l’obéissance et l’humilité occupent une place de choix dans sa vie spirituelle. L’oblat s’unit de son mieux à la prière liturgique de son monastère. Il développe ainsi au maximum la grâce de son baptême, au cœur de l’Église. » – https://www.abbayedesolesmes.fr/devenir-oblat –
Le mot oblat (du latin oblatus, «offert») désigne aux premiers siècles de la féodalité un enfant confié à un monastère par une famille aristocratique, à charge pour les moines de l’instruire et d’en faire l’un des leurs. Les parents espèrent que ses prières assureront leur salut. Les oblats participent aux offices par leurs chants. À 15 ans, ils reçoivent une première tonsure et entrent dans la catégorie des jovenes, avant de recevoir successivement les ordres mineurs et d’accéder enfin au sacerdoce. Cette pratique, courante aux alentours de l’An Mil, va se raréfier et disparaître au XIIe siècle, notamment sous l’impulsion des communautés cisterciennes qui préfèrent recruter des adultes déjà instruits et aptes au travail. Aux siècles suivants, le mot oblat sera réservé aux laïcs pieux – souvent des veufs ou des veuves – qui se placeront sous l’autorité d’un abbé et lui confieront leurs biens et leur travail tout en conservant leur identité juridique. » – https://www.herodote.net/oblat-mot-530.php –