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« Le mot pâque vient du latin pascha, lui-même issu de l’hébreu pasah qui signifie “passer au-dessus”, en référence au fait que Dieu soit “passé au-dessus” des maisons des juifs pour leur éviter la dixième plaie d’Egypte, à savoir la mort de tous les nouveau-nés. » – https://www.jepense.org/difference-paque-juive-chretienne/ – « Echad mi yodea » ou » Qui sait qui est Un » dans : Vittorio de Sica » Le Jardin des Finzi-Contini » –
TC Arn∴, bonjour, j’espère que tu vas bien. Je viens vers toi, car j’ai besoin de tes lumières pour le nouveau Glossaire. Je viens de mettre un extrait du magnifique film de Vittorio de Sica « Le jardin des Finzi-Contini » dans les mots « Pâques, Pascha, Pasah, Nouveau-nés. ». Cet extrait montre un chant de pâques dans une famille juive, nous ramenant au « tout est un » de notre carnet d’apprenti.
Question : Pourrais-tu me dire de quel chant il s’agit, si tu as les paroles complètes en français, et si cette partie de la cérémonie porte un nom précis… enfin tout ce qui pourrais compléter cette partie serait bienvenu. Te remerciant par avance, accolade Fraternelle, Rémi
Réponse : » C’est le E’had mi yodéa ou ” Qui sait qui est Un”. C’est effectivement un chant que l’on chante à la fin du SEDER de la fête de Pessah (Pâques) entre Hadir hou et ‘Had Gadya. La chanson des nombres E’had mi yodéa est une chanson cumulative (chaque vers reprenant les vers précédents) qui proclame l’unité de Dieu et permet aux enfants de faire montre de leur érudition biblique tout en apprenant à compter (chaque chiffre étant relié à un fait religieux de la plus haute importance).
Ce chant fait partie de la Haggadah ( didactique_haggada_alliance), c’est un chant traditionnel qui est intégré à la fête pour permettre aux enfants de participer dans la joie à cette liturgie et en même temps d’apprendre les nombres de Un à 13 en chantant. La tradition veut que ce chant en hébreu soit également chanté dans les différents dialectes juifs (judéo-alsacien, yiddish, comtadin, judéo-espagnol, judéo-arabe…).
Là tu as les paroles de tout les couplets. Echad_Mi_Yodea
Là tu as une vidéo de ce chant dans une école Israélienne, youtube.com
Et là c’est une des plus belle présentation de ce chant par par les jeunes danseurs de Bat Sheva, ballet professionnel qui a fait le tour du monde. C’est assez conceptuel, mais ça déménage. – Danseurs de Bat Sheva –
Une analyse talmudique (partielle) de ce chant :
L’âme commence et termine son voyage en s’unissant au Saint, tandis que le corps ne s’unit au Saint que par sa purification éventuelle. Les activités de l’âme n’endommagent pas le corps, mais sont en fait destinées à le renforcer afin qu’il soit finalement unifié dans sa racine divine. Les activités du corps, d’autre part, bien qu’elles soient utiles au corps, ne sont pas utiles à l’âme, de sorte qu’il n’y a pas de but mutuel, mais une aide d’un côté et un dommage de l’autre. « Qui connaît l’Unique ? L’Unique est la source de tout ce qui est bon et spirituel, de sorte que tous les résultats de l’Unique en découlent : les deux tablettes du Décalogue, les trois patriarches, les quatre matriarches, les cinq livres de la Torah, les six ordres de la Mishnah, les sept jours de la semaine (Shabbat), huit jours de circoncision/alliance, neuf mois de grossesse, les dix commandements, les onze justes enfants de Jacob qui se sont inclinés devant Joseph, et les douze tribus qui composent les enfants d’Israël. Tous ces dons sont comme un collier de perles les uns à côté des autres qui se combinent pour créer les treize attributs de Dieu, ce qui est identique au mot « Echad », Un. Echad a la valeur numérique de treize. En d’autres termes, il y a la plénitude en Dieu. – Arn∴ VIE∴ –