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Philosophie moderne

« Un visiteur particulièrement érudit dont l’intérêt majeur était l’homme et sa nature, veut que Srï Bhagavãn lui explique, à partir de l’expérience qu’a l’homme, ses différents «corps» , koshas, et leurs fonctions, son âtma-buddhi-manas (Soi, intelligence, mental), etc.

Bhagavân : Le labyrinthe complexe des différentes écoles de philosophie prétend clarifier ces matières et révéler la Vérité, mais en fait elles ne créent que de la confusion ou elle n’a pas lieu d’être. Pour comprendre toute chose, il doit y avoir un être comprenant. Pourquoi se soucier de ses «corps››, son ahamkâra, sa buddhi, de la création, de Dieu, des mahätmas, du mondele non Soi ? Pourquoi ne pas demeurer vous-même et être en paix ? Prenez le Vedânta par exemple : il parle de quinze prânas (dont cinq principaux), aux noms et aux fonctions que l’étudiant doit apprendre et retenir. Ne serait-ce pas suffisant qu’on lui enseigne qu’un seul prâna maintient tout le processus vital dans le corps ? Et aussi que Yanthakarana (organe interne comprenant manas, ahamkâm, buddhi, chitta) est dit penser, désirer, vouloir, raisonner, etc. Pourquoi tous ces détails ? Quelqu`un a-t-il vu l’organe interne, ou tous ces souffles vitaux ? Existent-ils vraiment ? Tous sont des divisions conceptuelles inventées par les professeurs et leurs analyses excessives. se terminent-elles ? Pourquoi la confusion serait-elle créée et expliquée ainsi de long en large ? Fortuné est celui qui ne s’égare pas dans les labyrinthes de la philosophie, mais qui va droit à la Source d’ tout procède. » – Râmana Mahârshi – La voie directe – Des dangers de la philosophie – Page 111/112 – Editions Accarias l’originel 09/2021 –

Claude GAGNE entretien en octobre 2015  à propos d’humanisme et Philosophie des lumières :  time line 2:03 –

 » La doctrine métaphysique pure n’a pas à se préoccuper, si peu que ce soit, de toutes les « théories de la connaissance » qu’élabore si péniblement la philosophie moderne ; on peut même voir, dans ces essais de substitution d’une « théorie de la connaissance » à la connaissance elle-même, un véritable aveu d’impuissance, quoique assurément inconscient, de la part de cette philosophie, si complètement ignorante de toute possibilité de réalisation effective. » – René Guenon – LES ÉTATS MULTIPLES DE L’ÊTRE – La réalisation de l’être par la connaissance – Page 1890 -Tout Guenon en PDF – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2 –  rene-guenon-descartes –

« Plus une Philosophie est Subtile et Idéale, plus elle est Vaine et Inutile pour Expliquer des Choses Qui ne demandent qu’un Sens Droit pour être Connues.  » – LA BRUYERE – XVI –

« Tresmontant défend l’idée d’une philosophie et d’une métaphysique chrétiennes. Pour lui, la pensée hébraïque, dont le christianisme a hérité, constitue, à côté de la pensée de l’Inde, de la Chine et de la Grèce, un «phylum» à part entière, possédant ses propres catégories, sa vision du temps, sa morale, son anthropologie, sa métaphysique, etc. Il pense également que les données de la connaissance scientifique actuelle, notamment en cosmologie et en biologie, conduisent à affirmer l’existence de Dieu. La question de l’existence de Dieu ne relèverait donc pas, contrairement à ce qu’affirme la philosophie moderne depuis au moins Kant, de la seule croyance mais de la raison. La foi ne serait donc pas un saut dans l’absurde, mais tout au contraire un assentiment de l’intelligence, comme l’affirment la majorité des croyants. » – https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tresmontant