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» Fo-hi, pour fixer les principes de la tradition, fit usage de symboles linéaires aussi simples et en même temps aussi synthétiques que possible : le trait continu et le trait brisé, signes respectifs du yang et du yin, c’est-à-dire des deux principes actif et passif qui, procédant d’une sorte de polarisation de la suprême Unité métaphysique, donnent naissance à toute la manifestation universelle. Des combinaisons de ces deux signes, dans toutes leurs dispositions possibles, sont formées les huit koua ou « trigrammes », qui sont toujours demeurés les symboles fondamentaux de la tradition extrême orientale. Il est dit que, « avant de tracer les trigrammes, Fo-hi regarda le Ciel, puis baissa les yeux vers la Terre, en observa les particularités, considéra les caractères du corps humain et de toutes les choses extérieures » . Ce texte est particulièrement intéressant en ce qu’il contient l’expression formelle de la grande Triade : le Ciel et la Terre, ou les deux principes complémentaires dont sont produits tous les êtres, et l’homme, qui, participant de l’un et de l’autre par sa nature, est le terme moyen de la Triade, le médiateur entre le Ciel et la Terre. Il convient de préciser qu’il s’agit ici de l’« homme véritable », c’est-à-dire de celui qui, parvenu au plein développement de ses facultés supérieures, « peut aider le Ciel et la Terre dans l’entretien et la transformation des êtres, et, par cela même, constituer un troisième pouvoir avec le Ciel et la Terre » . Il est dit aussi que Fo-hi vit un dragon sortir du fleuve, unissant en lui les puissances du Ciel et de la Terre, et portant les trigrammes inscrits sur son dos ; et ce n’est là qu’une autre façon d’exprimer symboliquement la même chose. » – René Guénon – « Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le taoisme – Taoisme et confucianisme » – Page 28. – dans « Tout Guenon « – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2 – Télécharger : rene-guenon-confucius–
» Ce nom de Vârâhî s’applique à la « terre sacrée », assimilée symboliquement à un certain aspect de la Shakti de Vishnu, celui-ci étant alors envisagé plus spécialement dans son troisième avatâra ; il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet, et peut-être y reviendrons-nous quelque jour. Ce même nom n’a jamais pu désigner l’Europe comme Saint-Yves d’Alveydre paraît l’avoir cru ; d’autre part, on aurait peut-être vu un peu plus clair sur ces questions, en Occident, si Fabre d’Olivet et ceux qui l’ont suivi n’avaient mêlé inextricablement l’histoire de Parashu-Râma et celle de Râma-Chandra, c’est-à-dire les sixième et septième avatâras, qui sont pourtant distincts à tous égards. » – René Guenon – « FORMES TRADITIONNELLES ET CYCLES COSMIQUES » – Atlantide et Hyperborée – Page 762 – Note de bas de page 3 – dans « tout-guenon « –
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» La mort est la vie sont l’oxymore suprême de notre condition humaine, et c’est la mise relation, en contact de deux conditions apparemment radicalement opposées qui nous fait réfléchir et méditer sur la naissance d’un troisième point, conséquence de l’opposition des deux premiers. » – SC∴702 – Ami∴ Uni∴ – Val∴ Mon∴ – Fré∴ SOU∴ CR+ – » Comment évolue… » – 6015 –
» Après la séparation et la purification vient l’heure de la régénération. C’est la troisième étape, l’Œuvre au Rouge, que les alchimistes nomment l’entrée dans le Royaume de l’Esprit. Elle se manifeste au 18ème degré avec le Che∴ R∴-C∴ et voit L’Eco∴ Tri∴ au 26ème degré parvenir au Ciel de la Clairvoyance, où doit s’accomplir le Grand Œuvre pour l’opératif, pour se terminer au 28ème degré avec le Che∴ du Sol∴. « – A-01 Akadémia – Cam∴ Mon∴ – Ala∴ TER∴ – « La Tradition Alchimique et le 30ème degré » – 6022 –
« Dans les Mystères de Mithra, que les cérémonies Bouriates rappellent étrangement par certains côtés, il s’agit d’une Échelle à … Sept échelons, chacun d’un métal différent : le premier est de plomb (planète Saturne) ; le deuxième, d’étain (Jupiter) ; le troisième, de bronze (Vénus) ; le quatrième, de fer (Mercure) ; le cinquième, d’alliage monétaire (Mars) ; le sixième, d’argent (la Lune) et le septième d’or (le Soleil). En gravissant cette Échelle, l’initié parcourt les Sept Cieux jusqu’à l’Empyrée. Ce symbolisme est à rapprocher de celui de l’Arc en Ciel qui permet, lui aussi, d’accéder au Ciel. Il correspond au mythe d’une époque ancienne où les communications entre le Ciel et la Terre étaient, semble-t-il, beaucoup plus faciles. L’Ascension au Ciel se fait, dans certains cas, en … Trois pas : le premier permet d’atteindre la Sphère des étoiles ; le deuxième, celle de la Lune ; et le troisième conduit à …la Lumière ! Celle-ci est en effet au centre de la recherche de nombreuse mystiques supérieures (les Upanishads, le Livre des Morts tibétains ou la Mystique Chrétienne, pour prendre quelques exemples). Par sa pratique initiatique, le Chaman met dans son corps une Lumière mystérieuse. Le symbolisme des pas recouvre celui des marches ou encore des encoches faites dans l’Arbre chamanique. Notons également que, dans les légendes de la Nativité de Bouddha, le Boddhisattva, aussitôt né, pose ses pieds à plat sur le sol et fait Sept enjambées qui le portent au sommet du Monde. » – P14 -La Per∴ Lan∴- Ori∴ Mon∴ – Jac∴ Bon∴ « Chamanisme & symbolisme » – 6017 –