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« Le Trivium se polarise donc sur la Parole et montre à quel point le verbe joue un rôle déterminant car elle permet aux hommes de se comprendre, elle est le moyen de communication de Connaissance et d’Action, elle peut-être aussi un instrument pour conduire les hommes. En raison de sa puissance, il convient donc de raisonner plutôt que de s’exprimer instinctivement car en même temps, la langue peut tuer et être le Mal absolu. A tel point que le «Lachon hara» en hébreu, le «Langage du mal», est un Pêché majeur plus grave encore que les trois fautes que la Thora considère comme capitales, le meurtre, l’Idolâtrie et la débauche. Il regroupe la calomnie, le faux Témoignage, la médisance et, de façon générale, toute parole pouvant causer du tort à Autrui, y compris celles prononcées lors de conversations légères, de façon non-délibérée. C’est si grave qu’il n’y a pas de Pardon divin possible ni de place dans le monde futur pour celui qui s’en rend coupable car la parole synthétise les trois attributs humains – l’Intelligence (Sechel), le Corps (Gouf) et l’Âme (Nefesh) – et le Langage médisant, attentant à la spécificité propre de la Personne, la dégrade. Le « Lachon hara » équivaut donc à ne pas reconnaître l’existence de Dieu. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Dan∴ PAR∴ – « Les Arts Lib∴ » – 6012 – voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Lachon_hara – Note Rémi ALCINA –
« …si nous Regardons de plus près l’Un des Symboles Guématrique de l’Arche, nous nous apercevons que ses Dimensions étaient de 300 coudées de long, 50 coudées de large et 30 coudées de haut ce qui correspond comme par Hasard, à la Valeur Numérique du Mot לָשֹׁן(Lashon) Qui veut dire Langage, l’Un des Véhicules de la Compréhension du Sacré. » – Hervé DEP∴ – Loi morale du Noachite – A01 AKademia – Camp∴ de Mon∴-
– Echanges épistolaires :
– Bonsoir Hervé Je suis en train de faire une mise à jour du Glossaire, et en reprenant ta phrase sur l‘Arche, je retrouve le mot «Lashon» langage. Afin de ne pas faire de contresens dans le lien, ce «lashon» semble être le même que celui de «Lachon hara». Est-ce le même , et si oui, quelle orthographe adopter ?
– Bonjour Rémi, L’orthographe que tu indiques concernant « Lashon hara » est plutôt translitéré avec un s devant le h, sinon la prononciation reste la même. La traduction de הׇרׇע לָשֹׁן est correcte en « Lashon hara » qui veut bien dire, langage du mal, le ה traduit par HA est un article définissant le mot accolé, en l’occurrence רׇע , mal . À noter pour info que le même mot רע avant les signes diacritiques des massorètes donc à l’origine des textes, veut également dire, ami, prochain, l’autre. Her∴.
– Merci Hervé pour ta diligence, si tu le permets, je mettrais à la suite des deux définitions, cet échange et ton explication car on retrouve les deux orthographes. L’essentiel c’est que nous puissions en comprendre le fond… Pour la forme, et donc la prononciation, et l’écriture « française » il semblerait que ce soit au départ un problème de prononciation entre Ashkénaze et Séfarade : lachon hara : https://www.google.fr/#q=lachon+hara&spf=1494495650242 lashon hara: https://www.google.fr/#q=lashon+hara&spf=1494495650243 lochon hora : http://www.juif.org/video/2859,shema-israel.php?pg=101 d’ après ce site : Lochon hora /Ashkénaze, Lachon hara /Séfarade – Encore merci pour ton éclairage, Rémi.