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» La route invisible de la pesanteur délivre la pierre. Les pentes invisibles de l’amour délivrent l’homme. L’individu est un chemin ou un message de plus grand que lui-même, à qui on a offert à la liberté de son ascension des directions aimantées. Dans cette quête je comprends ainsi l’origine de la fraternité des hommes. On ne peut être frère qu’en quelque chose. S’il n’est point de nœud qui les unisse, les hommes sont juxtaposés et non liés. On ne peut être frère tout court. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Saint Exupéry cité par Tho∴ GEN∴ – Visioconférence 01-6021 –
« Mais cela est bien plus vrai encore, pour l’homme qui souffre d’acédie. Cette langueur si pesante, qui l’empêche d’exercer ses activités, est une telle source de tourments qu’il cherchera, plus que nulle autre, à fuir cette tristesse. Or, comme le dit Aristote : «Ceux qui ne peuvent goûter les joies spirituelles se portent vers les joies corporelles.». Ainsi, non seulement ceux qui traversent cette épreuve auront tendance à abandonner leur vie de prière, voire la pratique religieuse, la détestant même parfois, mais ils se porteront vers les choses extérieures qui procurent du plaisir et soulagent cette tristesse. C’est l’évasion vers les plaisirs défendus de toutes sortes : allant du vagabondage de l’esprit à la mauvaise curiosité, en passant par la médisance voire la calomnie ; de la mauvaise curiosité au rejet de tout précepte moral. C’est le triste sort des âmes qui abandonnent Dieu. » – https://laportelatine.org/spiritualite/lacedie –