∴
« Aux premiers temps du christianisme, le cénobitisme était une forme de vie monastique en communauté, propre aux cénobites, par opposition aux ermites et anachorètes qui vivaient seuls une vie consacrée à la prière et à la contemplation. L’étymologie explique bien cette différence essentielle, à travers deux mots grecs : koinos qui signifie «en commun» et bios qui signifie «vie». » – https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nobitisme –
« L’ermite copte égyptien Pacôme le Grand, considérant le nombre de disciples qui, installés près de son ermitage, s’étaient placés sous sa direction spirituelle, décida de leur donner quelques règles de vie commune. Ce texte est appelé ‘Règle de saint Pacôme’ et est considéré comme étant la première règle de la vie religieuse chrétienne cénobitique. Ainsi les premiers monastères chrétiens, tant masculins que féminins, sont nés en Haute-Égypte, à partir de 315. Jean Cassien importa cette organisation monastique (avec la règle de saint Pacôme) dans le sud de la France (Marseille, Lérins) dont l’évangélisation commençait à peine (vers 400). » – https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nobitisme –
« La science du législateur consiste à trouver dans chaque matière, les principes les plus favorables au bien commun ; la science du magistrat est de mettre ces principes en action, de les ramifier, de les étendre, par une application sage et raisonnée, aux hypothèses privées ; d’étudier l’esprit de la loi quand la lettre tue ; et de ne pas s’exposer au risque d’être, tour à tour, esclave et rebelle, et de désobéir par esprit de servitude. Le juges n’empêchent pas le gouvernement de gouverner ; ils l’empêche de gouverner en maître absolu en leur rappelant les limites constitutionnelles de leurs compétences. » – Midi-Libre – Lignes ouvertes – 13/04/2025 – Le mythe du gouvernement des juges – Le regard droit de Dominique Rousseau, Professeur de droit constitutionnel-
« Tout d’abord, nous devons faire remarquer que nous n’avons jamais employé le mot «égrégore» pour désigner ce qu’on peut appeler proprement une «entité collective » ; et la raison en est que, dans cette acception, c’est là un terme qui n’a rien de traditionnel et qui ne représente qu’une des nombreuses fantaisies du moderne langage occultiste. Le premier qui l’ait employé ainsi est Eliphas Lévi, et, si nos souvenirs sont exacts, c’est même lui qui, pour justifier ce sens, en a donné une étymologie latine invraisemblable, le faisant dériver de grex, « troupeau », alors que ce mot est purement grec et n’a jamais signifié en réalité autre chose que «veilleur». On sait d’ailleurs que ce terme se trouve dans le Livre d’Hénoch, où il désigne des entités d’un caractère assez énigmatique, mais qui, en tout cas, semblent bien appartenir au « monde intermédiaire » ; c’est là tout ce qu’elles ont de commun avec les entités collectives auxquelles on a prétendu appliquer le même nom. Celles ci, en effet, sont d’ordre essentiellement psychique, et c’est d’ailleurs là surtout ce qui fait la gravité de la méprise que nous signalons, car, à cet égard, la phrase que nous avons relevée nous apparaît en somme comme un nouvel exemple de la confusion du psychique et du spirituel. »- René Guénon – « Initiation et réalisation spirituelle – Influences spirituelles et « égrégores » » Page 818 de Tout Guenon en PDF – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2–
– Voir : Monastêrion –