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« On Attribue à Xénocrate la Division de la Philosophie en Logique, Physique et Morale ou Éthique Comme Speusippe, c’est un Platonicien Pythagorisant, qui s’appuie surtout sur l’Enseignement Oral de Platon ; il Distingue Trois sortes d’Essences, auxquelles il fait Correspondre Trois Types de Connaissances :
1. Hors du Ciel, l’Intelligible ou les Idées Connues par l’Intellection Pure ;
2. L’Opinable, ce qui est Connu par l’Opinion (Doxa) ;
3. Dans le Ciel, les Objets Sensibles, Connus par les Sens.
Il pose Deux Principes, l’Un et la Dyade, Irréductibles. Dieu est la Monade, l’Âme du Monde est la Dyade. À la Différence de Speusippe, qui remplaça les Idées par les Nombres Mathématiques, Xénocrate les Assimila aux Nombres : les Idées sont les Nombres ; alors que Speusippe Refusait de voir le Bien dans l’Un (comme Platon) parce que cela aurait obligé à voir le Mal dans le Multiple, Xénocrate pense que tous les Êtres, dans la mesure où ils Participent de l’Un et du Multiple, ont quelque chose à voir avec le Mal. Le premier parmi les Platoniciens, il fait Correspondre la Ligne à Deux (la Dyade), comme Speusippe faisait Correspondre le Point à Un. Pour Platon, le Principe Formel des Grandeurs est la Ligne Insécable, pour Speusippe c’est le Point, pour Xénocrate, ce sont les Nombres mêmes : la Dyade pour les Longueurs, la Triade pour les Surfaces, la Tétrade pour les Solides. » – https://fr.wikipedia.org/wiki/X%C3%A9nocrate –
« En référence à Nicolas de Cues : Sa démonstration mathématique liée à l’Infinitude de Dieu et à la finitude de l’homme est très intéressante » Trois traités sur la docte ignorance et la coïncidence des opposés » éditions Cerf. – extrait de la page Wikipédia de Nicolas de Cues, qui est approximative sur le début mais donne une belle conclusion : « Mais ce qui est hors de portée de l’homme est encore au pouvoir de Dieu. Stupéfait devant l’infinité divine et l’inadéquation perpétuelle de ses approches conjecturales, l’esprit peut cependant s’appuyer sur le rapport réel de la création et de l’incarnation, qui sont les thèmes des deuxième et troisième livres de la Docte ignorance. La théologie, au commencement purement spéculative, devient pour le coup « positive », puisqu’elle pense Dieu à partir de Dieu, en se fondant non pas sur les tentatives de l’homme d’aller à Dieu, mais sur la manière divine de sortir de soi. » https://dico.tradgloss.com/encyclopedia/nicolas-de-cues/ – P175 – Per∴ Occ∴ – Ori∴ Bez∴- échanges épistolaires suite « A, Non A » avec Phi∴ BOU∴- 6022 –
« C’est dans les mathématiques que réside le principe vraiment créateur. en un certain sens, donc, je tiens pour vrai que la pensée pure est compétente pour comprendre le réel, ainsi les Anciens l’avaient rêvé.” – Albert Einstein –
« Le mot Grec pour dire Conversion est épistrophe ou épistropho : tendre son Esprit vers, être attentif à, se convertir à. Bref, l’épistrophe détourne des biens trompeurs, des biens spécieux, vers le bien Substantiel, Essentiel. »
» Pour parvenir à cette Conversion, une Éducation est nécessaire. Elle peut être :
– Une Education proprement Philosophique Paideia (mythe de la Caverne, République, livre 7)
– Une Education Mathématique, ( République, livre 6 et 7)
– Une Education Érotique (Phèdre, Le Banquet) – Pour ma part, je dirais plutôt amoureuse… menant de Eros à Agapè ! – Note Rémi ALCINA –