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Médisance

« Le Trivium se polarise donc sur la Parole et montre à quel point le verbe joue un rôle déterminant car elle permet aux hommes de se comprendre, elle est le moyen de communication de Connaissance et d’Action, elle peut-être aussi un instrument pour conduire les hommes. En raison de sa puissance, il convient donc de raisonner plutôt que de s’exprimer instinctivement car en même temps, la langue peut tuer et être le Mal absolu. A tel point que le «Lachon hara» en hébreu, le «Langage du mal», est un Pêché majeur plus grave encore que les trois fautes que la Thora considère comme capitales, le meurtre, l’Idolâtrie et la débauche. Il regroupe la calomnie, le faux Témoignage, la médisance et, de façon générale, toute parole pouvant causer du tort à Autrui, y compris celles prononcées lors de conversations légères, de façon non-délibérée. C’est si grave qu’il n’y a pas de Pardon divin possible ni de place dans le monde futur pour celui qui s’en rend coupable car la parole synthétise les trois attributs humains – l’Intelligence (Sechel), le Corps (Gouf) et l’Âme (Nefesh) – et le Langage médisant, attentant à la spécificité propre de la Personne, la dégrade. Le « Lachon hara » équivaut donc à ne pas reconnaître l’existence de Dieu. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Dan∴ PAR∴ – « Les Arts Lib∴ » – 6012 – voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Lachon_haraNote Rémi ALCINA –

« La morale est bien souvent le passeport de la médisance. » – Napoléon Bonaparte –

« La médisance est l’ennemie mortel de la charité ! ». – Louis Bourdaloue –

« La moitié dumonde prend plaisir à médire, e l’autre, à croire les médisances. – Charles Dufresny, Sieur de la Rivière

« Mais cela est bien plus vrai encore, pour l’homme qui souffre d’acédie. Cette langueur si pesante, qui l’empêche d’exercer ses activités, est une telle source de tourments qu’il cherchera, plus que nulle autre, à fuir cette tristesse. Or, comme le dit Aristote : «Ceux qui ne peuvent goûter les joies spirituelles se portent vers les joies corporelles.». Ainsi, non seulement ceux qui traversent cette épreuve auront tendance à abandonner leur vie de prière, voire la pratique religieuse, la détestant même parfois, mais ils se porteront vers les choses extérieures qui procurent du plaisir et soulagent cette tristesse. C’est l’évasion vers les plaisirs défendus de toutes sortes : allant du vagabondage de l’esprit à la mauvaise curiosité, en passant par la médisance voire la calomnie ; de la mauvaise curiosité au rejet de tout précepte moral. C’est le triste sort des âmes qui abandonnent Dieu. » – https://laportelatine.org/spiritualite/lacedie