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« Le premier sens de Monachos, est «Célibataire» ou «Continent». Le vocable s’applique à l’homme qui renonce au mariage, source de divisions et cause de partage. Le «moine» peut et doit être entièrement à Dieu. Or, rien de tel ne se trouve chez Philon. D’où la nécessité de limiter l’influence directe de cet auteur sur la formation de l’idéal monastique. Cet idéal prolonge pour une part les tendances de la philosophie hellénistique de la «séparation d’avec le monde» (Anachôrêsis) et de la «Paix» (Hésychia), tendances dont Philon demeure néanmoins un témoin de prix. Il faut voir plus haut, jusque vers les sages de l’Égypte ancienne, et plus large, vers l’héritage chrétien du judaïsme fortement hellénisé. Le relais philonien n’est que littéraire. Il demeure somme toute un témoin bien plus qu’une source. – http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_therapeutes__de_l_ideal_contemplatif_des_fils_d_israel_dans_l_egypte_du_ier_siecle.asp – Lien d’origine pouvant ne plus être plus accessible suivant aléas du WEB ! – Note Rémi ALCINA –
« L’acédie est née dans le monde monastique, mais ce mal n’est pas réservé aux moines, loin de là ! Nos sociétés sont profondément acédiaques : quand on n’arrive plus à vivre la vocation divine, on se tourne naturellement vers ce qui est attirant et atteignable, on rabaisse l’objet de son désir et on est incapable de tenir ses engagements, comme les hommes et femmes de notre temps. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –