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« … à propos de Salvador Dali. Ce que nous appelons Réalité n’était à ses yeux que « simple Amnésie de Méditation »… Il était par rapport à lui-même, dans un constant état d’attention Centrifuge, d’extrême Vigilance Concentrique. Il n’envisageait aucun Armistice avec les à-peu-près et les médiocrités accoutumées, aucune trêve avec les consensus flasques, aucun compromis avec les paresses et les tiédeurs du climat social ambiant… Pour lui le Rationnel n’était qu’une inutile transaction entre le Voyant et l’Invisible. Il n’admettait aucun Intermédiaire entre les Flamboiements de l’Archange et les savantes manœuvres de son pinceau. Et il avait dans sa tête la Force cataclysmique de l’inquisition ou de l’Invincible Armada. C’était l’Espagne, la Catalogne, Cadaques, Dali lui même se définissant comme : « Produit de la Contrainte la plus forcée d’un milieu Colloïdal emprisonné dans une structure rigoureuse ». Mais la noblesse de Dali, c’est également le Travail d’Héroïque Lucidité qui lui a permis d’orchestrer et de gouverner ses tensions les plus égarantes. C’est un exemple sans doute unique de Désaliénation par auto-Exorcisme. Il était engagé dans une grande Croisade, une impitoyable Guerre Sainte contre ses propres monstres, pour les débusquer, les Domestiquer – ou les anéantir. Si le poète est bien comme disait Novalis « en état de Créateur Absolu », alors Dali était un Créateur Absolu. La seule Réalité légitime était celle qui Relie. Non celle d’objets artificieusement juxtaposés, mais celles des Analogies et des Correspondances. C’est par cette trame vibrante des secrètes interférences, par ce clavier de signes révélateurs que nous pouvons prétendre participer de l’Âme Universelle. Ainsi apparaissent les Liens entre les moindres incidents de notre Vie, les rencontres, les supposés Hasards et les Pseudo-Coïncidences. Ainsi nous sommes un peu moins enlisés dans notre somnolence usuelle. Et le Délire Dalinien devient tout à coup un Monde de Connaissance d’une Souveraine Acuité. » – Louis PAUWELLS « Les dernières chaînes », Editions du Rocher.- Pour visite initiatique du « Musée Dali de Figueras » – Disponible sur demande : » La loge est dûment couverte » – Note Rémi ALCINA –
» Le Septénaire ainsi esquissé se retrouve jusque dans les Sept Péchés Capitaux, dont la distribution repose sur des données Initiatiques :
1. L’Orgueil, nuisible lorsqu’il Procède d’une Vanité Frivole, se rattache au Soleil qui Éblouît les Faibles.
2. La Paresse, provient de la Passivité Lunaire, alanguie en Inertie abusive.
3. L’Avarice, est le Vice des Saturniens, Prévoyants et Prudents à l’Excès.
4. La Gourmandise, se reproche par contre aux Jupitériens, Gens Hospitaliers et généreux qui ne s’oublient pas eux-mêmes.
5. L’Envie Tourmente les Mercuriens agités qui ne sont jamais Satisfaits et ne peuvent s’empêcher d’ambitionner avec véhémence ce qu’ils ne Possèdent pas.
6. La Luxure, Naît de l’exagération des Qualités de Vénus.
7. La Colère, enfin, est le Défaut de Mars, dont elle Exalte la Violence et les emportements. »
– http://www.franckbailly.fr/deh/www/Documents/planches/1/tablier/tablier.htm –
« Les flancs accidentés du purgatoire sont sillonnés par – 7 – sept chemins circulaires creusés dans la roche chacun est consacré à l’expiation d’un péché : orgueil, envie, colère, paresse, avarice, gourmandise , luxure. Sept cercles pour les sept péchés capitaux, c’est ainsi que Dante voit le purgatoire. » – Dante Alighieri – https://www.arte.tv/fr/videos/098108-000-A/dante-voyage-au-bout-de-l-enfer-et-du-paradis/ Time Line 27min17sec –
« Le mot même d’«acédie» va disparaître et va être remplacé par deux autres notions : dans le domaine de la littérature, l’acédie sera remplacée par la «mélancolie», c’est-à-dire une espèce de complaisance dans la tristesse, dans le spleen (dans la période romantique, l’éloge du cafard) ; dans le domaine moral, l’acédie sera remplacée par la «paresse». On voit comment ces deux notions, mélancolie et paresse, sont très réductrices par rapport à la densité de sens que comportait l’acédie. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –
« Finalement, la mélancolie et la paresse ne sont que la déviation des deux définitions de saint Thomas dans un cadre où Dieu n’est plus au centre. Si on oublie la référence à Dieu et le dynamisme spirituel, la tristesse va devenir «mélancolie», et la paralysie de l’agir va devenir simple «paresse». Voilà pourquoi, jusqu’à une époque récente, on avait la paresse dans la liste des péchés capitaux ; et voilà pourquoi on trouvera, en littérature, une espèce de complaisance dans la mélancolie, le cafard, qui n’est qu’un reliquat extérieur de l’acédie. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –