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Alcibiade

« Répondre à mes Questions, Alcibiade. Si tu le fais et que Dieu le Veuille, et s’Il faut m’en rapporter à ma Divination, Toi et Moi, Nous Nous en Trouverons mieux. » – Socrate à Alcibiade – Platon  » le premier Alcibiade » XXIII –

« De ce que Nous disions Tout à l’heure, qu’Il fallait rechercher d’abord l’Essence Immuable. 0r, au Lieu de cette Essence Immuable, Nous avons cherché ce qu’Est chaque Chose en Elle-même, et peut-être cela suffira ; car Nous Pouvons Affirmer qu’Il n’y a rien Qui soit plus Maître de Nous-Mêmes que l’Âme. […] C’est justement ce que Nous disions Il n’y a qu’Un moment, que Socrate en se servant du Discours pour Converser avec Alcibiade, ne parle pas, comme Il Nous a paru, à ton Visage, mais à Alcibiade, c’est-à-dire à son Âme ». Socrate à Alcibiade – Platon  » le premier Alcibiade » XXVI-

« Car Voici ce Qui en Est à ton égard : Il n’y a point eu, à ce que Nous avons Vu, et Il n’y a point d’Amoureux d’Alcibiade, Fils de Clinias, à l’Exception d’Un Seul, Qui Est, Celui-, Digne d’Être Aimé : c’Est Socrate, Fils de Sophronique et de Phénarète. […] Et que pour le Corps et les Richesses, Il faut en laisser le soin à d’Autres. » Socrate à Alcibiade – Platon  » le premier Alcibiade » XXVII-

– A noter que le profaneet beaucoup de philosophe moderne, y voit un amour Erosalors qu’il s’agit de l’Amour Agapé, sans aucune connotation sexuelle ! – Note Rémi ALCINA –

« 0 Dieux, Alcibiade, en quel État Je te vois ! J’hésite à le Qualifier ; pourtant, puisque Nous sommes Seuls, Il faut Parler. C’est notre Raisonnement Qui t’en Accuse et Toi Qui t’en Accuses Toi-Même. Voilà Pourquoi tu te jettes dans la Politique avant d’Être Instruit. Et tu n’es pas Seuls dans ce cas : Il en Est de Même de la Plupart de ceux Qui se Mêlent des Affaires de la République, à l’Exception de quelques-uns et peut-être de ton Tuteur, Périclès. » Socrate à Alcibiade – Platon  » le premier Alcibiade » XIII –

« Eh Bien, mon cher Alcibiade, l’Âme aussi, si Elle veut se Reconnaitre, Devra, n’est-ce pas? Regarder Une Âme et surtout cet Endroit de l’Âme se Trouve la Vertu de l’Âme, la Sagesse, ou Tout Autre Objet Qui Lui Est Semblable. […] C’est donc en Regardant Dieu que Nous Trouverons le plus Beau Miroir des Choses Humaines pour Reconnaitre la Vertu de l’Âme, et c’est ainsi que Nous Pourrons le mieux Nous voir et Nous Connaître Nous-Mêmes. » – Socrate à Alcibiade – Platon  » le premier Alcibiade » XXVIII-