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« … à propos de Salvador Dali. Ce que nous appelons Réalité n’était à ses yeux que « simple Amnésie de Méditation »… Il était par rapport à lui-même, dans un constant état d’attention Centrifuge, d’extrême Vigilance Concentrique. Il n’envisageait aucun Armistice avec les à-peu-près et les médiocrités accoutumées, aucune trêve avec les consensus flasques, aucun compromis avec les paresses et les tiédeurs du climat social ambiant… Pour lui le Rationnel n’était qu’une inutile transaction entre le Voyant et l’Invisible. Il n’admettait aucun Intermédiaire entre les Flamboiements de l’Archange et les savantes manœuvres de son pinceau. Et il avait dans sa tête la Force cataclysmique de l’inquisition ou de l’Invincible Armada. C’était l’Espagne, la Catalogne, Cadaques, Dali lui-même se définissant comme : « Produit de la Contrainte la plus forcée d’un milieu Colloïdal emprisonné dans une structure rigoureuse ». Mais la noblesse de Dali, c’est également le Travail d’Héroïque Lucidité qui lui a permis d’orchestrer et de gouverner ses tensions les plus égarantes. C’est un exemple sans doute unique de Désaliénation par auto-Exorcisme. Il était engagé dans une grande Croisade, une impitoyable Guerre Sainte contre ses propres monstres, pour les débusquer, les Domestiquer – ou les anéantir. Si le poète est bien comme disait Novalis « en état de Créateur Absolu », alors Dali était un Créateur Absolu. La seule Réalité légitime était celle qui Relie. Non celle d’objets artificieusement juxtaposés, mais celles des Analogies et des Correspondances. C’est par cette trame vibrante des secrètes interférences, par ce clavier de signes révélateurs que nous pouvons prétendre participer de l’Âme Universelle. Ainsi apparaissent les Liens entre les moindres incidents de notre Vie, les rencontres, les supposés Hasards et les Pseudo-Coïncidences. Ainsi nous sommes un peu moins enlisés dans notre somnolence usuelle. Et le Délire Dalinien devient tout à coup un Monde de Connaissance d’une Souveraine Acuité. » – Louis PAUWELLS « Les dernières chaînes », Editions du Rocher.- Pour visite initiatique du « Musée Dali de Figueras » – Disponible sur demande : » La loge est dûment couverte » – Note Rémi ALCINA –
« L’Exorcisme est un rituel religieux destiné à expulser une entité spirituelle maléfique qui se serait emparée d’un être animé (humain ou animal) et, plus rarement, inanimé (objet). Cette pratique est probablement universelle : elle est supposée en Mésopotamie dès le IIe millénaire av. J.-C. et attestée dès le Ier millénaire av. J.-C., et probablement d’origine sémitique ; on la retrouve rarement dans l’Ancien Testament : bouc émissaire chargé des fautes des Israélites et envoyé dans le désert (Lv 16. 20-22) ; en revanche Jésus en fait à tour de bras ainsi que ses disciples qui » chassent les démons » en son Nom. – Ancien Testament – « Guérison du possédé », Mt 8. 28-34; Mt 9. 32-34; Mt 12. 22-24; Mt 15. 21-28; Mc 1. 23-28; Mc 5. 1-20; Lc 4. 33-36; Lc 8. 26-39; Lc 11-14; Lc 13. 10-17 etc. –
« Par la suite la pratique de l’Exorcisme se retrouvera dans les sociétés primitives pour lesquelles il constitue une réponse à la possession par le(s) démon(s), voire plus simplement à la maladie. On le retrouve sous cette forme dans le Chamanisme caucasien, les rituels africains et le vaudou. Il sera institutionnalisé dans le christianisme catholique, particulièrement au Moyen Âge ou luthérien et il continue à être pratiqué à l’heure actuelle, soit au niveau symbolique et sacramentel (baptême), soit au au niveau pratique (évêques Exorcistes). Dans l’Islam, le Coran a en lui-même une valeur Exorcistique ainsi qu’il en est de la Bible dans le christianisme. A titre d’exemple un saint a dit : « Si tu ne comprends pas la parole de Dieu les Diables comprennent ce que tu lis et ils tremblent. » – Récits d’un pèlerin russe, p 51 – en se référant à un passage de la Bible » Il en est ainsi de la Foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. […] Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. » (Jc 2. 17.19). Le mot provient du grec ancien : exorkismós : « action de faire prêter Serment », de ex-orkizein : « faire prêter Serment, faire jurer à quelqu’un par le Seigneur » ; il passera directement en latin : exorcismus, exorcizare. – La Prière d’Exorcisme avec Malkuth : le Royaume. – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – J-L∴ TAU∴ « La souffrance » –
« De exorkismos (-istês, -izein). A l’’origine, « Exorkizein – Exorcisme» signifie lier quelqu’un par un Serment (Ex, d’efficacité + horkos, Serment ) son sens est devenu faire sortir (Ex, hors de) le Démon en faisant appel à Dieu par une forme sacramentelle… » – P14 -La Per∴ Lan∴- Ori∴ Mon∴ – Thi∴ DAV∴ » Intervention sur travaux » – 6012 –