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» Il faut que vous cessiez de considérer votre initiation comme une « expérience », car expérience implique dualité. Il faut que vous vous identifiez à votre qualité de Maçon et non pas que vous vous regardiez jouer le rôle d’un Maçon avec l’idée que demain peut-être, vous quitterez ce rôle pour en choisir un autre. Comment voulez-vous que l’Esprit recteur de l’initiation maçonnique fasse élection d’un support aussi peu sûr ? Car, en Maçonnerie comme ailleurs, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. » – Jean REYOR – » Lettre à un jeune Maître Maçon » – Télécharger : jean-reyor-lettre-maître-macon –
» C’est seulement au moment ou la dernière pierre angulaire sera scellée que le maçon pourra peut-être connaître la prononciation du tétragramme et entrer en symbiose avec son Grand Architecte. » – P14 -La Per∴ Lan∴- Ori∴ Mon∴ – Guy∴ MAR∴ – « Réflexions sur les serments du XIV° » – 6013 –
«Nous avons, sous les yeux, tous les indices et parfois notre esprit se refuse à assembler toutes les pièces, ou plutôt est encore incapable d’assembler toutes les pièces dans la mesure où notre démarche procède par étapes, par degrés au fil des travaux et au fil de la découverte de la signification plus complète de la symbolique du fil à plomb. Le maçon ne se voit pas au pied du mur mais au sommet de celui-ci. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Jean-Marie∴ MEU∴ – « Le chemin » – 6024 –
« L’interprétation réelle de la «pierre angulaire» comme «pierre du sommet» paraît bien avoir été assez généralement connue au moyen âge, ainsi que le montre notamment une illustration du Speculum Humanae Salvationis que nous reproduisons ici 1 (fig. 14) ; cet ouvrage était fort répandu, car il en existe encore plusieurs centaines de manuscrits ; on voit dans cette illustration deux maçons tenant une truelle d’une main et, de l’autre, soutenant la pierre qu’ils s’apprêtent à poser au sommet d’un édifice (apparemment la tour d’une église dont cette pierre doit compléter le sommet), ce qui ne laisse aucun doute sur sa signification. Il y a lieu de remarquer, à propos de cette figure, que la pierre dont il s’agit, en tant que «clef de voûte», ou dans toute autre fonction similaire suivant la structure de l’édifice qu’elle est destinée à «couronner», ne peut, par sa forme même, être placée que par le haut (sans quoi, d’ailleurs, il est évident qu’elle pourrait tomber à l’intérieur de l’édifice) ; par là, elle représente en quelque sorte la «pierre descendue du ciel», expression qui s’applique fort bien au Christ, et qui rappelle aussi la pierre du Graal (le lapsit exillis de Wolfram d’Eschenbach, qui peut s’interpréter comme lapis ex coelis). » – René Guenon – « Symboles de la science sacrée » – La « pierre angulaire – P.2453 – Télécharger : rene-guenon-rene-guenon-tout guénon-v2-