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Misère

Antiques maximes :
– 1. Il existe un principe premier, impensable, inconnaissable, impénétrable, pénétrant l’Univers dans tous ses plans.
– 2. La vie humaine n’est qu’un point dans l’éternité.
– 3. L’harmonie universelle résulte de la complémentarité des contraires.
– 4. L’absolu est l’esprit existant par lui-même.
– 5. Le visible n’est que la manifestation de l’invisible.
– 6. Le mal, le malheur et la misère sont inséparables de la condition humaine.
– 7. L’analogie est l’unique clé de la nature.

« Le Mythe de Pandore qui se vit remettre par Zeus une boîte Mystérieuse qu’il lui interdit d’ouvrir. Celle-ci contenait en fait tous les Maux de l’Humanité notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, mais aussi l’Espérance. Pandore céda à la Curiosité et ouvrit la boîte, libérant ainsi les Maux qui y étaient contenus. Consciente dès lors de sa Faute, Pandore se décida à refermer le coffret alors que seule l’Espérance qui s’éveillait lentement au fond de la boîte, fragile et solitaire, plus lente à réagir, y resta enfermée. Par cette lecture, l’Espérance pourrait de prime abord être Perçue comme un terrible Mal, le plus atroce tourment que l’homme garde au fond de Lui-même. Il semble en effet que la Raison de la Présence de l’Espérance parmi les Maux serait à chercher dans une meilleure traduction du texte grec duquel il ressortirait l’idée de l’appréhension, voire de la Crainte irraisonnée. Dés lors, à la fermeture opportune de la jarre par Pandore, l’Humanité ne Souffrirait plus que des Maux qui se sont échappés, et non pas de l’attente de ces Maux, qui serait probablement le pire d’entre eux. Au contraire, pour d’autres, elle suggère que l’Homme, lorsqu’il se voit frappé par le Malheur, ne doit jamais perdre Espoir. L’Humanité ne Vivra pas dans la Crainte perpétuelle des Maux à venir. » – SC∴702 – AmiUni∴ – Val∴ Mon∴ – Thi∴ DAV∴ CR+ – « Grâce à l’Esp… » – 6013 –

« Syngué Sabour [sëge sabur] n. f. (du perse Syngue « Pierre », et Sabour « Patience »). Pierre de Patience. Dans la Mythologie perse, il s’agit d’une Pierre Magique que l’on pose devant Soi pour déverser sur Elle ses Malheurs, ses Souffrances, ses Douleurs, ses Misères… On Lui Confie Tout ce que l’on n’ose pas Révéler aux Autres… Et la Pierre Écoute, Absorbe comme une Éponge Tous les Mots, Tous les Secrets jusqu’à ce qu’un Beau Jour Elle Éclate… Et ce Jour- on Est Délivré. » – Syngué sabour. Pierre de patienceRoman – Atiq Rahimi, prix Goncourt 2012 –

VoirBétyle – Qa’aba – BesilSwastika