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« Savez-vous que le pélican à pour ses petits un amour extraordinaire, lorsqu’il les retrouve mort au nid, victime d’une morsure de serpent, il se perce la poitrine jusqu’au cœur et les beigne de son sang jusqu’à ce qu’ils reviennent à la vie ! » – Série télévisée Leonardo (da Vinci) saison 1 – Épisode 3 – Time line 32:30 – Leonardo à Giacomo (Salaï) –
« Piété, amour du prochain, renaissance, amour paternel poussé jusqu’à l’autodestruction, sacrifice. Pélican nourrissant ses petits : l’Amour vécu jusqu’au sacrifice dont le modèle est le Christ Jésus. C’est un emblème du Christ Jésus depuis les temps de la Carthage chrétienne largement repris par la suite et en particulier à partir du XIIIème siècle dans tout le monde chrétien. Il est dit que, comme les petits du Pélican, la race des hommes était « morte » à la vie spirituelle du fait du « péché originel » auquel de nombreuses et graves fautes étaient venues depuis s’ajouter. Jésus-Christ sur la croix répandit son sang sur l’humanité par l’intermédiaire de ses cinq plaies, sans compter la couronne d’épines, et de ce fait la « revivifia » en la nettoyant de tous les miasmes du péché, la purifia et lui rendit la « vraie vie », la vie en l’Esprit Divin. De facto, Jésus-Christ opère comme le Pélican qui « nourrit » ses petits, mourant de faim, de son sang : ceux-ci, de morts, sont ramenés à la vie. Afin de bien montrer son rapport avec le Christ en croix, le Pélican est souvent placé au dessus de la croix sur laquelle est fixée la planchette portant l’inscription bien connue « I.N.R.I. » dont on connaît les significations variées. Le Pélican constitue un emblème de charité vraie, donc d’amour, de partage, de don de soi et par conséquent représente in veritas l’Eucharistie, ici sang du Christ encore plus que pain de vie. Le Pélican constitua également un emblème caractéristique des Rose-Croix authentiques de la période allant grosso modo du XIVe au XVIIIe siècle. Sous cet angle, le Pélican est l’emblème de l’impétrant ayant en vue ou en passe d’atteindre le degré initiatique, c’est à dire à proprement parler la « station spirituelle », de Rose-Croix, se trouvant donc, à la fin des « Petits Mystères » ou si l’on préfère au stade de la réintégration en l’état correspondant à celui d’Adam avant la « chute ». » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – J-L∴ TAU∴ « La souffrance » – Citant Sitaêl : les animaux emblématiques –

« La Foi, Attribuée à l’Aigle Qui pousse l’Esprit à s’ Élever Toujours plus Haut ; La Charité, Attribuée au Pélican qui Représente le Sacrifice et le Don de Soi ; L’Espérance, Attribuée au Phoenix qui Procède de l’éternité. Les Oiseaux sont généralement associés à la Liberté et à la Spiritualité ; pour les Platoniciens, l’Oiseau était la Représentation de l’Âme. « – SC∴702 – Ami∴ Uni∴ – Val∴ Mon∴ – J-L∴ MAR∴ CR+ – » L’Aigle planant… » – 6014 –
«Le Pélican, bien Réel, Terrestre, se Sacrifie Ici-bas par son Sang et sa Chair, Symbolisant en cela son Dévouement à la Cause Commune, Le Phénix, Mystique Qui sans Cesse se Sacrifie et se Régénère par le Feu dont les Flammes Montent Vers le Ciel. » – SC∴702 – Ami∴ Uni∴ – Val∴ Mon∴ – Jea∴ MIG∴ – » Signe / contre-signe » – 6019 –
« L’amour divin de l’aigle, l’amour du prochain du pélican et l’amour universel du phénix. Ces trois animaux aériens, natifs du temple de l’esprit, exhalent la spiritualité, traduisent l’affranchissement de toute attache terrestre et révèlent l’envol de l’âme vers des états supérieurs. Ils incarnent à eux trois les trois vertus théologales liées aux trois éléments purificateurs du monde terrestre, l’espérance de l’aigle à l’air, la charité du pélican à l’eau et la foi du phénix au feu. Le Phénix est donc le support immatériel de l’esprit, la manifestation allégorique du cœur mû par des ailes virevoltantes de vie, écarlates de bonheur et incandescentes d’Amour, déployées sur l’esprit comme un ange plane sur son élu. – « Le Temple de l’Esprit » – Eric Ler∴ – A01 – Val Mon – 6022 –
« Pie pellicane, Jesu domine, me immundum munda tuo sanguine… »
« Pieu pélican, Jésus mon seigneur, moi qui suis impur, purifie moi par ton sang. »
Qui se souvient de cet hymne de saint Thomas d’Aquin ? »- « Ordo Ab Chao » – N°84 – Page. 265 – Mars 2022 – Sup. 18° – « Un bestiaire des degrés capitulaires » – « Le Pélican » – Emmanuel JAC∴ –
Voir – Aigle – Caducée – Colombe – Condor – Cygnes – Faucon – Oiseau – Ouroboros, Pélican – Python – Pythie – Phénix – Serpent – Poule – Poussins –