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« …La première sefira est Keter, la couronne, l’origine, le vide primordial. II créa d’abord un point, qui devint la Pensée où il dessina toutes les figures… Il était et n’était pas, enfermé dans le nom et échappé au nom… il n’avait encore d’autre nom que « QUI ? « , pur désir d’être appelé par un nom… Au commencement il traça des signes dans l’aura, une flamme sombre surgit de son fond le plus secret, comme une brume sans couleur qui donnerait forme à l’informe, et sitôt qu’elle commença à s’étendre, se forma en son centre une source jaillissante de flammes qui se déversèrent pour éclairer les séfirot inférieures, en bas jusqu’au royaume. » – Umberto ECO « Le pendule de Foucault » – Livre de poche avril 2021 – Page 33 –
« Du même coup, surgit la question de sa position (Celle de Baudelaire) à l’égard du romantisme. Il lui doit beaucoup par l’élargissement des thèmes, par la place octroyée à la subjectivité, par la libération de l’imagination et de l’intuition, ouvrant la voie à ce que Baudelaire appelle l’insolite et dont il fait l’une des bases de sa poésie ; mais il ne s’en tient pas là et son œuvre, d’une certaine façon, met en évidence la lacune principale du romantisme : n’avoir pas su inventer le langage qui pouvait seul correspondre aux ambitions nouvelles de la poésie. » – Jean Claude Bousquet- Préface du livre « Charles Baudelaire, un Frère en idéal », un dialogue imaginaire entre le Poète et un Grand Initié. – Fabrice GLOCKNER 1998 – Citation Fraternité Languedocienne n° 73 – Page 27 – Septembre – 2025 –