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Dévot

« En religion, la dévotion est une manifestation de la piété privée. – Venons à présent au mot Dévot ; il signifie dévoué ; et dans le sens rigoureux du terme, cette qualification ne devrait appartenir qu’aux moines et aux religieuses qui font des vœux. Mais comme il n’est pas plus parlé de vœux que de dévots dans l’Évangile, ce titre ne doit en effet appartenir à personne. Tout le monde doit être également juste. Un homme qui se dit Dévot ressemble à un roturier qui se dit marquis ; il s’arroge une qualité qu’il n’a pas. Il croit valoir mieux que son prochain. On pardonne cette sottise à des femmes ; leur faiblesse et leur frivolité les rendent excusables ; les pauvres créatures passent d’un amant à un directeur avec bonne foi ; mais on ne pardonne pas aux fripons qui les dirigent, qui abusent de leur ignorance, qui fondent le trône de leur orgueil sur la crédulité du sexe. Ils se forment un petit sérail mystique, composé de sept ou huit vieilles beautés subjuguées par le poids de leur désœuvrement, et presque toujours ces sujettes payent des tributs à leur nouveau maître. Point de jeune femme sans amant, point de vieille Dévote sans un directeur. Oh ! Que les Orientaux sont plus sensés que nous ! Jamais un Bacha n’a dit : « Nous soupâmes hier avec l’Aga des Janissaires qui est l’amant de ma sœur, et le Vicaire de la mosquée, qui est le directeur de ma femme. » – http://www.voltaire-integral.com/Html/18/devot.htm

« Par la suite, Aucun Traditionaliste – Sunnî – ne put plus me Tromper avec son Savoir, ni Aucun Innovateur avec ses Innovations ; Aucun Savant ne m’en Imposa plus avec sa (seule) Science, Aucun (faux) Dévot avec ses Dévotions, ni Aucun (faux) Ascète avec ses Privations. Car le Maître (que Dieu soit Satisfait de Lui) m’avait Apprit à Distinguer la Vérité de la Vanité et le Sérieux de la Farce.  » – « Lettre d’un Maitre soufi » – Sheikh Al-Arabi Ad Qarqawi – Page 5 – Télécharger : « lettres-maitre-soufi » – Sheikh Al-Arabi Ad Qarqawi –

« Un Dévot : Quel est ce Soi dans l’expérience présente ?
Râmana Mahârshi : C’est la lumière qui resplendit éternellement dans la grotte du cœur (guhya hridaya) entant que flamme de la conscience « je-Je » – l’éternel et bienheureux « sat-chit-ânanda ». Ceci est la réponse au Vichâra et à son accomplissement. Le « Je » qui a déterminé et amené une quête dans sa propre nature, a enfin trouvé qu’il n’était autre que le pur Mental, l’Être immaculé, reposant de toute éternité dans la bienheureuse félicité.C’est turîya, le quatrième « Etat » ou samâdhi l’état le plus haut. » – Râmana Mahârshi – La voie directe – Page 13 – Editions Accarias l’originel 09/2021 –

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