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» La Balance est un symbole d’exactitude dans le mélange des principaux échelons de la Connaissance. « – Gil∴ POR∴ « Légendes et décors… » – P14 -La Per∴ Lan∴-Ori∴ Mon∴- 6012 –
» Ce qui demande aussi à être expliqué, et même un peu plus longuement, ce sont les expressions, que nous avons employées tout à l’heure, de Pouvoir Sacerdotal et de Pouvoir Royal ; que faut-il entendre ici exactement par Sacerdoce et par Royauté ? Pour commencer par cette dernière, nous dirons que la fonction Royale comprend tout ce qui, dans l’ordre social, constitue le « gouvernement » proprement dit, et cela quand bien même ce gouvernement n’aurait pas la forme monarchique ; cette fonction, en effet, est celle qui appartient en propre à toute la Caste des Kshatriyas, et le Roi n’est que le premier parmi ceux-ci. La fonction dont il s’agit est double en quelque sorte : administrative et judiciaire d’une part, militaire de l’autre, car elle doit assurer le maintien de l’ordre à la fois au dedans, comme fonction régulatrice et équilibrante, et au dehors, comme fonction protectrice de l’organisation sociale ; ces deux éléments constitutifs du Pouvoir Royal sont, dans diverses Traditions, symbolisés respectivement par la Balance et l’Epée. On voit par là que le Pouvoir Royal est bien réellement synonyme de Pouvoir Temporel, même en prenant ce dernier dans toute l’extension dont il est susceptible ; mais l’idée beaucoup plus restreinte que l’Occident moderne se fait de la Royauté peut empêcher que cette équivalence apparaisse immédiatement, et c’est pourquoi il était nécessaire de formuler dès maintenant cette définition, qui ne devra jamais être perdue de vue par la suite. « – René GUENON – » AUTORITE SPIRITUELLE ET POUVOIR TEMPOREL – Fonctions du sacerdoce et de la royauté » – Télécharger « tout-guenon-et-tuto » – Page 254 –

» Enfin nous retrouvons une autre utilisation du Bandeau sur Thémis, Déesse de la Justice, de la Loi et de l’Equité, qui assiste Zeus dans l’Olympe. Thémis est actuellement représentée sur nos palais de Justice sous la forme d’une Femme qui tient d’une main une Balance, un Glaive, et un Bandeau sur les Yeux. Fine couche de lin recouvrant les Yeux de Thémis, le Bandeau est clairement une représentation de l’Impartialité. La Justice se Doit d’être rendue Objectivement, sans Faveur ni parti pris, indépendamment de la Puissance ou de la Faiblesse des accusés. La Cécité est alors la meilleure façon de garantir cette Impartialité. » – « La Lumière et le Bandeau » – Ser∴ GUI∴ RL∴ 813 les FF Libres Ori∴ Bez∴- 2014 –
« Que représentent le glaive et la balance ? Il existe de multiples représentations symboliques de la justice. Le symbole le plus répandu représente une femme, parfois les yeux bandés en gage d’impartialité, tenant dans sa main droite un glaive et dans sa main gauche une balance.
La balance, symbole d’une décision équilibrée : La balance constitue sans doute le symbole le plus ancien de la fonction de juger. Elle est par exemple présentée dans plusieurs mythologies antiques comme un moyen de peser les âmes après la mort pour déterminer la valeur d’un individu. La balance fait référence à l’idée d’équilibre et de mesure : elle rappelle tant l’objectif de la justice (la conciliation et l’apaisement des intérêts en conflit) que le moyen d’y parvenir (départager chacun en pesant le pour et le contre). La balance vient à ce titre symboliser le travail du juge au cours de son délibéré : prendre la mesure de chaque argument pour parvenir à une décision équilibrée. Elle symbolise aussi l’impartialité nécessaire au fonctionnement de la justice, qui ne doit pencher en faveur d’aucune des parties.
Le glaive, symbole d’une justice qui tranche : Le glaive, symbole de puissance, rappelle que la justice n’est rien sans la force qui permet de la faire appliquer. Juger ne consiste pas seulement à examiner, peser, équilibrer, mais encore à trancher et sanctionner. Le glaive constitue d’ailleurs l’un des attributs symboliques traditionnels de ce monopole de la violence physique légitime qui caractérise l’État souverain.
Le glaive désigne ainsi ce que juger peut avoir de douloureux : la détermination de ce qui est juste n’est pas seulement affaire d’appréciation intellectuelle, elle implique surtout une décision finale, exécutoire, tranchant définitivement un conflit entre des intérêts divergents. » – https://www.vie-publique.fr –