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» Dans la tradition islamique, ce que nous venons de dire a son équivalent dans une très large mesure, et en tenant compte de la différence des points de vue qui sont naturellement propres à chacune des diverses formes traditionnelles : cet équivalent se trouve dans la distinction qui est faite entre le cas du walî et celui du nabî. Un être peut n’être walî que « pour soi », s’il est permis de s’exprimer ainsi, sans en manifester quoi que ce soit à l’extérieur ; au contraire, un nabî n’est tel que parce qu’il a une fonction à remplir à l’égard des autres êtres ; et, à plus forte raison, la même chose est vraie du rasûl, qui est aussi nabi, mais dont la fonction revêt un caractère d’universalité, tandis que celle du simple nabî peut être plus ou moins limitée quant à son étendue et quant à son but propre. » – René Guenon – « INITIATION ET RÉALISATION SPIRITUELLE – Réalisation ascendante et descendante » – Page 893 – de « Tout Guenon et son tuto » Télécharger : tout-guenon-et-tuto –
« Du même coup, surgit la question de sa position (Celle de Baudelaire) à l’égard du romantisme. Il lui doit beaucoup par l’élargissement des thèmes, par la place octroyée à la subjectivité, par la libération de l’imagination et de l’intuition, ouvrant la voie à ce que Baudelaire appelle l’insolite et dont il fait l’une des bases de sa poésie ; mais il ne s’en tient pas là et son œuvre, d’une certaine façon, met en évidence la lacune principale du romantisme : n’avoir pas su inventer le langage qui pouvait seul correspondre aux ambitions nouvelles de la poésie. » – Jean Claude Bousquet- Préface du livre « Charles Baudelaire, un Frère en idéal », un dialogue imaginaire entre le Poète et un Grand Initié. – Fabrice GLOCKNER 1998 – Citation Fraternité Languedocienne n° 73 – Page 27 – Septembre – 2025 –