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Roue de la vie, de la Fortune (chance) ou Bardo – méditation guidée sur les douze facteurs interdépendants – le blog du reseau (racinesdelapresence.com) – méditation guidée sur les douze facteurs interdépendants – le blog du reseau (racinesdelapresence.com)
« Le cercle (par extension la sphère) représente notre égo, en parcourant puis pénétrant la sphère (les cercles, la roue de la vie) nous arrêtons le mouvement cyclique en stabilisant la matière (carré, cube), nous trouvons alors la Pierre centrale qui nous permet d’échapper à la sphère mentale égotique en sortant par l’au-delà dans le Tout. » – Note Rémi ALCINA –
« Par là, l’être sort donc de la multiplicité ; il échappe, suivant les expressions employées par la doctrine taoïste, aux vicissitudes du « courant des formes », à l’alternance des états de « vie » et de « mort », de « condensation » et de « dissipation » , passant de la circonférence de la « roue cosmique » à son centre, qui est désigné lui-même comme « le vide (le non-manifesté) qui unit les rayons et en fait une roue » . « Celui qui est arrivé au maximum du vide, dit aussi Lao-tseu, celui-là sera fixé solidement dans le repos… Retourner à sa racine (c’est-à-dire au Principe à la fois origine première et fin dernière de tous les êtres), c’est entrer dans l’état de repos » . « La paix dans le vide, dit Lie-tseu, est un état indéfinissable ; on ne la prend ni ne la donne ; on arrive à s’y établir ». Cette « paix dans le vide », c’est la « grande paix » (Es-Sakînah) de l’ésotérisme musulman, qui est en même temps la « présence divine » au centre de l’être, impliquée par l’union avec le Principe, qui ne peut effectivement s’opérer qu’en ce centre même. « À celui qui demeure dans le non-manifesté, tous les êtres se manifestent… Uni au Principe, il est en harmonie, par lui, avec tous les êtres. Uni au Principe, il connaît tout par les raisons générales supérieures, et n’use plus, par conséquent, de ses divers sens, pour connaître en particulier et en détail. La vraie raison des choses est invisible, insaisissable, indéfinissable, indéterminable. Seul, l’esprit rétabli dans l’état de simplicité parfaite peut l’atteindre dans la contemplation profonde » – René Guenon – « Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le Taoisme – El-Faqru – Page 11 – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2 –
« Cette réduction du « moi distinct », qui finalement disparaît en se résorbant en un point unique, est la même chose qu’El-fanâ, et aussi que le « vide » dont il a été question plus haut ; il est d’ailleurs évident, d’après le symbolisme de la roue, que le « mouvement » d’un être est d’autant plus réduit que cet être est plus rapproché du centre. « Cet être n’entre plus en conflit avec aucun être, parce qu’il est établi dans l’infini, effacé dans l’indéfini. Il est parvenu et se tient au point de départ des transformations, point neutre où il n’y a pas de conflits. Par concentration de sa nature, par alimentation de son esprit vital, par rassemblement de toutes ses puissances, il s’est uni au principe de toutes les genèses. Sa nature étant entière (totalisée synthétiquement dans l’unité principielle), son esprit vital étant intact, aucun être ne saurait l’entamer. » – René Guenon – « Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le Taoisme – El-Faqru – Page 12 – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2 –
« Trente rais réunis, dit Lao-tseu, forment un assemblage de roue ; seuls, ils sont inutilisables ; c’est le vide qui les unit, qui fait d’eux une roue dont on peut se servir. On pourrait croire, à première vue, qu’il s’agit dans ce texte de l’espace qui demeure vide entre les rayons ; mais on ne peut dire que cet espace les unit, et, en réalité, c’est du vide central qu’il est question. En effet, le vide, dans les doctrines orientales, représente l’état principiel de « non manifestation » ou de « non-agir » : l’« Activité du Ciel », dit-on, est une « activité non-agissante » (weï wuweï), et pourtant elle est la suprême activité, principe de toutes les autres, et sans laquelle rien ne pourrait agir ; c’est donc bien l’équivalent du « moteur immobile » d’Aristote » – René Guenon – « ÉCRITS POUR REGNABIT – L’Omphalos, Symbole du Centre » – Page 564 – Télécharger : tout-guenon V2 –