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« Finalement, il leur demanda avec insistance la permission de mourir, ce qui montre bien qu’il pouvait choisir le moment de sa mort. […] « Ne puis-je mourir maintenant ? J’ai tellement souffert ! » Elle lui répondit en acquiesçant : « Avec la protection de Dieu ! » Il mourut alors presque immédiatement, après qu’il fit une ou deux invocations de plus ! […] son chat, qui semblait en parfaite santé, a commencé à gémir et mourut quelques heures plus tard. Le jour de sa mort, René Guénon avait rendu son épouse perplexe en lui disant qu’après son décès elle devait laisser sa chambre inchangée. Personne ne devait toucher ses livres ou ses papiers. Il souligna qu’autrement il ne serait pas capable de la voir, elle et leurs enfants, mais dans cette chambre non perturbée il demeurerait assis à son bureau et il pourrait continuer à les voir, même si eux ne pourraient le voir ! » – René Guenon – « Recueil – Avant-propos » – tout guenon – page 2146 – Télécharger « rene-guenon-tout guénon-v2 » –
« Prendre «ce que je suis» pour «Je Suis» c’est là mon inflation ou ma pathologie, ressentir l’écart entre ce que je suis et Je Suis, c’est là la source d’un sentiment de culpabilité ou de manque qui est aussi pathologie. Accepter cet «écart» entre «ce que je suis» et «Je Suis», entre «ce qui est» et «l’Être» ou encore entre la réalité et le Réel, c’est le commencement de la santé ; l’apprentissage de «l’entre-deux» qui me place au cœur d’un ternaire, «ce que je suis» – «Je Suis» – et «l’entre-deux». La fonction du Thérapeute est de prendre soin de cet «entre-deux» ou de cette relation entre l’Être et «ce qui est» ou entre «ce que je suis» et «Je Suis». » – Leloup Jean-Yves-Thérapeutes-Lettre aux-1 – pages 2- à Télécharger –