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Edifice

« Une autre idée connexe encore est celle de « pointe » (qui se trouve dans le sanscrit agra, le grec akros, le latin acer et acies) ; nous avons déjà parlé du symbolisme des pointes à propos de celui des armes et des cornes, et nous avons vu qu’il se rapporte à l’idée d’extrémité, mais plus particulièrement en ce qui concerne l’extrémité supérieure, c’est-à-dire le point le plus élevé ou le sommet ; tous ces rapprochements ne font donc que confirmer ce que nous avons dit de la situation de la « pierre angulaire » au sommet de l’édifice : même s’il y a d’autres « pierres angulaires » au sens le plus général de cette expression , c’est bien celle- seule qui est réellement « la pierre angulaire » par excellence. » –  René Guenon – « Symboles de la science sacrée – La pierre angulaire »- Page 2450 – Télécharger :  rene-guenon-tout guénon-v2

« L’Agneau, la Force Invincible de l’Humble Amour, le Cœur de notre Être, la Clef de Voûte de notre Édifice. » – JF VAL « Babylone Jérusalem » – SC702 – AmiUni∴- Val∴Mon∴ – 6016 –

– L’Agneau

« La maison que le roi Salomon bâtit à l’Éternel avait soixante coudées de longueur, vingt de largeur, et trente de hauteur. Une coudée mesure environ 50 cm. Si on convertit un mètre cela nous fait un temple de 30m de long, 10m de large et 15m de hauteur. C’est je dois dire un édifice assez modeste en taille. Mais comme je vais vous l’exposer, ces dimensions ne sont que des symboles. » – RL∴ de recherche 1606 – Issac Adolphe CREMIEUX – Ori∴ Bez∴ – Nicolas VAN∴ « Le Sage Roi SALOMON avait conçu…  » –  2022 –

« Ces colonnes sont immenses, imposantes et solides. On comprend également que par leurs ornements au sommet elles n’ont pas vocation à soutenir un édifice mais plutôt à l’élever. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Rod∴ SAN∴ – « Jakin » – 6023 –

« L’interprétation réelle de la «pierre angulaire» comme «pierre du sommet» paraît bien avoir été assez généralement connue au moyen âge, ainsi que le montre notamment une illustration du Speculum Humanae Salvationis que nous reproduisons ici 1 (fig. 14) ; cet ouvrage était fort répandu, car il en existe encore plusieurs centaines de manuscrits ; on voit dans cette illustration deux maçons tenant une truelle d’une main et, de l’autre, soutenant la pierre qu’ils s’apprêtent à poser au sommet d’un édifice (apparemment la tour d’une église dont cette pierre doit compléter le sommet), ce qui ne laisse aucun doute sur sa signification. Il y a lieu de remarquer, à propos de cette figure, que la pierre dont il s’agit, en tant que «clef de voûte», ou dans toute autre fonction similaire suivant la structure de l’édifice qu’elle est destinée à «couronner», ne peut, par sa forme même, être placée que par le haut (sans quoi, d’ailleurs, il est évident qu’elle pourrait tomber à l’intérieur de l’édifice) ; par , elle représente en quelque sorte la «pierre descendue du ciel», expression qui s’applique fort bien au Christ, et qui rappelle aussi la pierre du Graal (le lapsit exillis de Wolfram d’Eschenbach, qui peut s’interpréter comme lapis ex coelis). » – René Guenon – « Symboles de la science sacrée » – La « pierre angulaire – P.2453 – Télécharger : rene-guenon-rene-guenon-tout guénon-v2-