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« Abhishiktânanda (Nom Hindou de Henri LE SAUX – Ndlr -) a une Expérience très aiguë de l’Expérience Advaitine Au-delà du Mental : c’est une Expérience à Mort ou à Vie. Jusqu’à la fin de sa Vie, il pensera que très peu de Personnes y sont appelées. » On ne peut laisser s’y engager que des gens très Forts » écrira t’il à son Disciple Marc le 26 Octobre 1973; » mais certains en sont Capables « , ajoutera t-il dans cette même lettre.[…] » l’Expérience Védantine est aussi vidante et dangereuse que celle de la drogue…où de la psychanalyse. « . Il faut pour réaliser cette Expérience un appel de l’Être. On n’a pas à recevoir de conseil, ou d’ordre de l’extérieur. On peut apprendre, écouter, demander conseil, mais ceci reste encore à la surface de l’Être. Les grands Sages, comme Ramana Maharshi, ont répondu directement à une Force (Grâce) Intérieure, Puissante sans passer par aucun Intermédiaire. » – Henri LE SAUX – « La montée au fond du Cœur. », Notes de R. Panikkar à propos de l’auteur P.41 –

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« Ainsi, quand Freud parlait de « symbolisme », ce qu’il désignait abusivement ainsi, n’était en réalité qu’un simple produit de l’imagination humaine, variable d’un individu à l’autre, et n’ayant véritablement rien de commun avec l’authentique symbolisme traditionnel. Ce n’était là qu’une première étape, et il était réservé à d’autres psychanalystes de modifier les théories de leur « maître » dans le sens d’une fausse spiritualité, afin de pouvoir, par une confusion beaucoup plus subtile, les appliquer à une interprétation du symbolisme traditionnel lui-même. Ce fut surtout le cas de C. G. Jung, dont les premières tentatives dans ce domaine datent d’assez longtemps déjà ; il est à remarquer, car cela est très significatif, que, pour cette interprétation, il partit d’une comparaison qu’il crut pouvoir établir entre certains symboles et des dessins tracés par des malades ; et il faut reconnaître qu’en effet ces dessins présentent parfois, avec les symboles véritables, une sorte de ressemblance « parodique » qui ne laisse pas d’être plutôt inquiétante quant à la nature de ce qui les inspire. Ce qui aggrava beaucoup les choses, c’est que Jung, pour expliquer ce dont les facteurs purement individuels ne paraissaient pas pouvoir rendre compte, se trouva amené à formuler l’hypothèse d’un soi-disant « inconscient collectif », existant d’une certaine façon dans ou sous le psychisme de tous les individus humains, et auquel il crut pouvoir rapporter à la fois et indistinctement l’origine des symboles eux-mêmes et celle de leurs caricatures pathologiques. Il va de soi que ce terme d’« inconscient » est tout à fait impropre, et que ce qu’il sert à désigner, dans la mesure où il peut avoir quelque réalité, relève de ce que les psychologues appellent plus habituellement le « subconscient », c’est-à-dire l’ensemble des prolongements inférieurs de la conscience. Nous avons déjà fait remarquer ailleurs la confusion qui est commise constamment entre le « subconscient » et le « superconscient » : celui-ci échappant complètement par sa nature même au domaine sur lequel portent les investigations des psychologues, ils ne manquent jamais, quand il leur arrive d’avoir connaissance de quelques-unes de ses manifestations, de les attribuer au « subconscient ». C’est précisément cette confusion que nous retrouvons encore ici : que les productions des malades observés par les psychiatres procèdent du « subconscient », c’est là une chose qui assurément n’est pas douteuse ; mais, par contre, tout ce qui est d’ordre traditionnel, et notamment le symbolisme, ne peut être rapporté qu’au « superconscient », c’est-à-dire à ce par quoi s’établit une communication avec le supra-humain, tandis que le « subconscient » tend au contraire vers l’infra-humain. Il y a donc là une véritable inversion qui est tout à fait caractéristique du genre d’explication dont il s’agit ; et ce qui lui donne une apparence de justification, c’est qu’il arrive que, dans des cas comme celui que nous avons cité, le « subconscient », grâce à son contact avec des influences psychiques de l’ordre le plus inférieur, « singe » effectivement le « superconscient » ; c’est là ce qui, pour ceux qui se laissent prendre à ces contrefaçons et sont incapables d’en discerner la véritable nature, donne lieu à l’illusion qui aboutit à ce que nous avons appelé une « spiritualité à rebours ». – Tout Guenon en PDF Page 2333 – et la suite. – Télécharger :rene-guenon-tout guénon-v2–

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« Mais c’est toi[…] qui cherches à publier les livres du docteur Wagner. Pour moi, la psychanalyse c’est un machin pour névrosés » – Umberto ECO « Le pendule de Foucault » – Livre de poche avril 2021 – Page 634 –

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Ala∴ MAS∴ : Mon si cher Frère Rémi, sur commande j’ai écrit un article sur Jung pour Fra∴ Lan∴. C’était un défi analogue à vouloir résumer R.Guénon en 3 pages et demi ou 1500 mots ! Beaucoup de choses que tu évoques dans tes prises de parole y sont évoquées … bien sûr… puisque tu tentes de faire parler la Tradition. A la « lettre J », cela peut intéresser ton glossaire ? – Ori∴ Mon∴ – Ala∴ MAS∴ / Rémi ALCINA – Echanges épistolaires – 2024 –
Télécharger : fra-lan-JUNG -par Alain MAS 2024-11-13-
Rémi ALCINA : Merci pour ce gros travail de résumé et ce beau cadeau qui ravira les FF s’interrogeant sur Jung. Si tu le permets, je le mettrai en téléchargement dans la page que je lui ai consacré. Pour ma part, comme René Guenon, (voir ci-dessus) je reste très loin des philosophes modernes et suis entièrement d’accord avec ses propos. Lorsqu’on m’en parle, en réponse, je cite souvent un échange entre un Universitaire, professeur de philo français et un Maître Soufi :
- Le professeur : « Les philosophes modernes, des lumières ont éclairé le monde et nous ont amené vers le progrès, la civilisation ! Vous devriez vous y intéresser c’est plus important que ce dont vous me parlez ! ».
- Le maître Soufi : « Pourquoi lire des auteurs qui ne sont pas libre ? »
Merci pour ce partage, Accolade, Rémi.


Lecture du chapitre 5 « Tradition et inconscient »
du livre de René GUENON
« Symboles fondamentaux de la science sacrée »
(Trouvé sur Internet source perdue – Note Rémi ALCINA-)

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« L’Inconscient en tant que concept n’a pas attendu la psychanalyse pour être découvert. La Tradition a toujours su que l’activité psychique échappait partiellement à la conscience et déterminait le comportement des hommes à leur insu. » – A-01 Akadémia – Cam∴ Mon∴ – Ala∴ MAS∴ « Le métier et la chevalerie au 15° » pour accession – 6025 –

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