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Cardinal Carl Spencer avec Pie XIII « …Mais pour St Thomas d’Aquin et jusqu’au milieu du 19° siècle… (l’avortement n’est) considéré comme crime qu’une fois l’âme insufflée dans le fétus le 3° mois après la grossesse…. Dur dans tes principes, doux dans tes méthodes ! – Série Canal + « The Young Pope » Série I, Episode IX- Time line : 03:18 –
« Il faut se contenter pour Dieu d’une simple « quasi-définition » : Dieu est « l’Être Subsistant par Soi ». C’est ce que nous apprennent les Cinq voies de St Thomas – Somme théologique – : Dieu est l’être qui Existe sans Cause, qui met en Mouvement sans être Mû, qui Ordonne sans être Ordonné par un autre, l’Être dans toute son intensité, toute son extension, Au-delà de tout genre et de toute différence spécifique. » […] Procédé qui permet de Connaître quelque chose de l’Essence de Dieu : Ne pouvant accéder directement à l’Essence de Dieu en elle-même, l’Intelligence humaine doit ruser : elle doit se contenter d’approcher d’elle de façon oblique, à partir de l’observation de ses effets dans la Création. En effet, puisque les Cinq voies nous ont amené à considérer que Dieu était Cause de tout (Créateur), et puisqu’il existe toujours une certaine ressemblance entre l’effet et sa Cause, alors en observant les caractéristiques de l’effet (la Création), on peut saisir quelque chose des caractéristiques de la Cause (les Attributs de Dieu). Un tel procédé de Connaissance est appelé « Analogie ». L’Analogie requiert qu’on agisse avec délicatesse. Lorsqu’elle part de l’observation des caractéristiques du Monde Créé pour Connaître quelque chose de Dieu (ses Attributs), l’Intelligence doit toujours garder en considération le fait qu’il Existe, plus profondément encore que des ressemblances entre Créateur et Créatures, une dissemblance radicale. Autrement dit, lorsqu’on veut Attribuer à Dieu des Perfections qui Existent dans l’Univers, il faut transposer, et non se contenter d’une attribution telle quelle. Traditionnellement, à l’école de Denys le Pseudo-Aréopagite – théologien syrien du V°s – et de St Thomas, on identifie trois procédés Analogiques complémentaires qui permettent d’accéder aux Attributs Divins : l’Affirmation, la Négation et la Suréminence.
1/ Voie de l’Affirmation : On part du constat que Dieu est Cause de toute Réalité Créée. Or, puisque les Perfections d’un effet Créé sont toujours possédées par la Cause de cet effet, on en déduit que Dieu possède chaque Perfection de ses Créatures. On Attribue alors à Dieu toutes les Perfections qu’on identifie dans les Créatures.
2/ Voie de la Négation : On constate que les perfections possédées par les Créatures sont toujours mêlées d’imperfection. Et puisqu’on sait Dieu Transcendant et Parfait (il a l’Être en Plénitude, il est Cause première de tout…), on est conduit à nier toute imperfection quand on lui attribue Analogiquement telle ou telle caractéristique des Créatures. Certains Pères de l’Église élaborent ce qu’on appelle une « Théologie négative ou Théologie Apophatique » : ils affirment, sur un mode parfois radical que Dieu n’est ni Substance, ni Vie, ni Esprit, ni Sagesse, etc. Ils ne veulent pas refuser par là ces Perfections à Dieu, mais exprimer l’idée que Dieu ne possède pas ces Perfections que nous pouvons identifier dans les Créatures sur le même mode qu’elles : en Lui, ces Perfections ne sont mêlées d’aucune imperfection, contrairement à ce qui Existe dans les Créatures. Il s’agit ici de prendre Conscience que nos représentations de l’Essence de Dieu sont toujours imparfaites, parce que nous ne connaissons les Qualités que nous lui Attribuons par Analogie qu’en observant les Créatures, qui ne possèdent ces mêmes Qualités que sur un mode très imparfait. – Les 3 procédés Analogiques.
3/ Voie de la Suréminence : On affirme que Dieu possède toutes les Perfections identifiée chez les Créatures à un degré qui n’Existe pas dans l’Univers Créé, mais sur un mode absolument Parfait, Suréminent.
Conclusion : ces 3 voies se complètent : à l’Affirmation en Dieu d’une Perfection Connue dans l’Univers Créé, il faut toujours ajouter sa Transcendance et la Négation de toute imperfection. – http://ktsens.fr – Lien d’origine pouvant ne plus être plus accessible suivant aléas du WEB ! – Ndlr –
« La Consubstantiation est la Doctrine Protestante Luthérienne par laquelle, lors de la Cène, le Pain et le Vin conservent leurs Substances propres avec lesquelles coexistent les Substances du Corps et du Sang du Christ. Cette notion, définie par Guillaume d’Occam ou Duns Scotus, fut reprise par Luther dans La Captivité babylonienne de l’Église en 1521. En 1551, au Concile de Trente, les Catholiques lui opposent le Dogme de la Transsubstantiation dans le cadre de la Réforme Catholique, basant leur Réflexion sur Thomas d’Aquin. » – wiki/Consubstantiation –
« Supposons donc que cette Infinité de Contacts Forme l’Ensemble de l’Univers par Continuité. Lorsqu’un Mobile se Meut durant un certain Temps, chaque Mobile Fini de la Chaîne Infinie est Simultanément en Mouvement. C’est donc une Longueur Infini Qui se Meut durant cette Période impartie. Par Conséquent, le Mouvement d’Ensemble de la Suite Infinie des Mobiles Mus par un autre est Infini. Il se déroulerait pourtant durant un Temps limité, ce qui est Incohérent, puisqu’on a déjà démontré qu’il ne pouvait y avoir de Mouvement Infini en un temps Fini. On ne peut Admettre qu’il faille Envisager une Chaîne Infinie de Moteurs Mus. Nous devons donc Parvenir à un Premier Mobile, Lui-même mis en Mouvement par un Moteur immobile. » – http://www.thomas-aquin.net/Pages/Physique/Guide04.pdf – page 5 –
« Finalement, la mélancolie et la paresse ne sont que la déviation des deux définitions de saint Thomas dans un cadre où Dieu n’est plus au centre. Si on oublie la référence à Dieu et le dynamisme spirituel, la tristesse va devenir «mélancolie», et la paralysie de l’agir va devenir simple «paresse». Voilà pourquoi, jusqu’à une époque récente, on avait la paresse dans la liste des péchés capitaux ; et voilà pourquoi on trouvera, en littérature, une espèce de complaisance dans la mélancolie, le cafard, qui n’est qu’un reliquat extérieur de l’acédie. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –
« Il faudra attendre ces dernières années pour que le Catéchisme de l’Église catholique remette, il y a un peu plus de vingt ans, l’acédie dans la liste des péchés capitaux. À l’époque moderne (XIXe siècle..), on va parfois garder le mot « acédie », mais on va la concevoir simplement comme une distraction dans la prière, ce qui est très réducteur par rapport au sens plénier que lui donnait saint Thomas, c’est-à-dire le péché contre l’Esprit, quelque chose qui vient briser de façon radicale et très périlleuse notre salut éternel. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –
« L’acédie, Saint Thomas d’Aquin la définit comme «une torpeur de l’esprit qui ne peut entreprendre le bien». C’est en définitive une tendance qui plonge l’âme dans une grande lassitude lui procurant un dégoût pour les exercices spirituels et pour le bon respect des exigences de la religion. Elle affecte donc de façon particulière l’exercice de notre vie chrétienne. – https://laportelatine.org/spiritualite/lacedie –