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Vulgate

« Je vous remercie aussi de vos explications au sujet d’âkâsha chez les Bouddhistes ; l’équivalence “âkâsha”=“chaosest en effet correcte, puisqu’il est l’élément premier indifférencié ; cechaosbien entendu, n’est d’ailleurs pas leVide” au sens métaphysique ; on peut seulement le direvide” en un certain sens relatif comme l’expression hébraïque de la Genèse est rendue dans la Vulgate par “inanis etvacua”“. Il resterait à savoir au juste ce qu’il est de la conception de “shûnyatâdans les différentes écoles bouddhiques ; d’autre part, les Jainas sont aussi regardés généralement comme liant “âkâsha” en tant qu’élément ; avez-vous quelques précisions sur ce dernier point ? » – René Guenon – « APERÇUS SUR L’ESOTERISME CHRETIEN – CORRESPONDANCES – Correspondance avec A.K. Coomaraswamy – Page 334 – Télécharger: rene-guenon-tout guénon-v2

 » La Bible est le nom français donné au regroupement de textes sacrés du judaïsme (24 livres), ou du christianisme (autour de quarante livres suivant les divers canons), en un seul Livre, bien que chacune de ces religions, voire chaque courant en son sein respectif, ait un rapport différent à ces textes fondamentaux. Le mot « Bible » désigne l’ensemble du corpus des textes religieux juifs (Bible hébraïque) ou judéo-chrétiens (Bible chrétienne). Il désigne, sous l’apparence d’un ouvrage unique, une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, lettres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles. La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme basé sur les noms de ses trois parties constituantes, la Torah est la loi, les Neviim sont les prophètes, les Ketouvim sont les autres écrits. Un article spécifique a pour objet l’étude du Tanakh. La Bible hébraïque fut traduite en grec ancien à Alexandrie, suivant l’obligation faite à tout navire mouillant dans son port de livrer une traduction et un original des livres tenus à bord au dépôt de la Bibliothèque d’Alexandrie, et aussi pour permettre aux juifs résidant en Égypte d’étudier un texte devenu pour eux incompréhensible, car ils ne connaissaient plus l’usage de l’hébreu. Cette version dite des Septante fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l’hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en slavon. Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie de la Bible qui reprend les textes canoniques du Tanakh et d’autres textes antiques non repris par la tradition judaïque. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à l’avènement de Jésus-Christ. Le mot « Testament » traduit du latin testamentum, correspond au mot grec διαθήκη qui signifie « convention » ou « disposition écrite » (d’ « testament ») qui devint dans le contexte biblique « pacte » ou « alliance ».. Les églises chrétiennes se réfèrent souvent à la Bible comme à la parole de Dieu. – Je te rappelle également que dans la Bible il n’est nulle part question de Dieu, mais davantage de YHWH, d’Adonaï, de Shaddaï, d’Eyeh asher Eyeh, d’Elohim, de Shabbaot, chacun de ces noms étant une tentative pour mettre un mot sur une expérience. L’expérience de l’Inconnu, du Silence ineffable au cœur de tout ce qui vit et respire (YHWH). L’expérience d’un Sens qui nous oriente, nous structure et nous conduit (Adonaï). L’expérience du monde comme manifestation d’une Force et d’une Énergie incommensurable (Elohim). L’expérience d’une Présence qui nous enveloppe, nous soutient, presque d’une « Mère » qui nous porte (Shaddaï). L’expérience d’un Ordre, d’une Harmonie qui structurent les différents plans de l’être ou les différents « niveaux de réalité » pour parler comme les physiciens d’aujourd’hui (Shabbaot).  » – Jean-Yves LELOUP – « Lettres à un ami athée ». Télécharger : Leloup Jean-Yves-Lettres à un ami athée –