« Nous avons arbitrairement traduit par » Soi » le terme » Self » généralement utilisé en anglais à l’Ashram pour désigner l’Atman, le Moi Réel par rapport au Moi Apparent. C’est cet Atman que le Maharshi recommandé constamment de rechercher en Soi-même, puisque l’Homme sera » Libéré » lorsqu’il sera dégagé de ses fausses Identifications et sera devenu Conscient de son Identité Absolu avec cet Atman. Et nous avons de même traduit par » Recherche du Soi » la Méthode (Atmâ-vichara) recommandée par le Maharshi pour parvenir à ce résultat. » -Ramana Maharshi – « L’enseignement de Ramana Maharshi » Albin Michel – Spiritualités vivantes -N°58 – Préface de Jean Herbert de l’Académie Française Page 8 –
« …Notre Maître a revu le Jour : il Renaît dans la Personne de… Identification mais non Résurrection ! » – Ori∴ Mon∴ – 1° journée Cambaceres – 6013 – Geo∴ JUL∴ « La chambre du milieu, lieu de transmutation : creuset, athanor, matras. »
« Saint Paul de l’Identification du Chrétien avec le Christ : « L’Oreille de mon Cœur a perçu Ton Appel : Viens, Suis-moi ! Je T’ai Suivi, Seigneur, Et voici : Désormais, Je Suis Celui Qui Suis. » – « Théologia Sine Métaphysica Nihil » – Elie LEMOINE – Editions Traditionnelles – P.15 –
« Selon RAMANA Maharshi le Corps Physique auquel nous nous Identifions est sans importance. Seul le Soi qui est la Pure Conscience d’Être doit-être trouvée grâce à l’Enquête incessante: « Qui-suis-je ? » (Atma Vichara). Le Soi est Silence, imperceptible par les Sens et inconcevable par l’Intellect. C’est cette Présence Absolue qui seule Est et Demeure Immuable. Tandis que tout se forme, se Transforme et se déforme dans l’Univers, » Cela » ne Meurt pas, ne Naît pas et Demeure en chacun. Chacun de nous répète sans cesse » Je « , à toute heure du jour, sans s’interroger sur la Source de ce Sentiment d’Être et en l’attribuant au Corps, en Raison d’une Investigation superficielle de la Question. Or c’est tout le contraire, la » Conscience en Soi « , c’est-à-dire en elle-même, ce que nous pourrions appeler la » Conscienceté « , indépendamment de la » Conscience de « , est en Vérité la Source invisible de Tout. Cette Réalisation peut se faire au cours de l’Existence et met fin à la Souffrance qui n’est Autre que l’effet de l’Ignorance de Qui nous sommes. Le Maharshi exhortait tous ceux qui l’écoutaient à se poser inlassablement la Question « Qui-suis-je ? », indiquant ainsi la direction que le Chercheur doit prendre pour couper la Racine même de l’Illusion (Mâyâ) associée à l’Identification avec le « Je » (Jiva ou encore Ahamkâra). – http://fr.wikipedia.org/wiki/Ramana_Maharshi –
« …Ce que Vise l’Initiation : Savoir d’où je viens, m’Identifier à la » Volonté du Ciel » et Connaître ma Destinée. Pour les Hindous, c’est le Dharma, Mot Qui Désigne » L’Ordre Total de l’Existence Universelle « . Le Karma, c’est à dire l’Action, Devrait Toujours Être Conforme à l’Ordre des Choses Manifestées que Désigne le Mot Rita. « – « Ordo Ab Chao » – N° 71 – Page 70 – Sept 2019- L’Engagement – « Le socle… » par Gér∴Amo∴ –
« Ainsi, quand Aristote envisageait la Métaphysique comme la Connaissance de l’Être en tant qu’Être, il l’identifiait à l’Ontologie, c’est-à-dire qu’il prenait la Partie pour le Tout. Pour la Métaphysique Orientale, l’Être Pur n’est pas le Premier ni le plus Universel des Principes, car il est déjà une Détermination ; il faut donc aller Au-delà de l’Être, et c’est même Cela ce Qui Importe le plus. C’est Pourquoi, en Toute Conception Vraiment Métaphysique, il faut Toujours Réserver la Part de l’Inexprimable ; et même Tout ce qu’on peut Exprimer n’est Littéralement Rien au regard de ce Qui Dépasse Toute Expression, comme le Fini, quelle que soit sa Grandeur , est Nul vis-à-vis de l’Infini. » – René Guenon – La métaphysique Orientale – Page 6 – Télécharger « rene-guenon-la metaphysique-orientale – 13 p. vite lues et édifiantes – Note Rémi ALCINA –
« Aristote aussi avait posé en principe l’identification par la connaissance, en déclarant expressément que « l’âme est tout ce qu’elle connaît » ; mais il ne semble pas que ni lui ni ses continuateurs aient jamais tiré de cette affirmation les conséquences qu’elle comporte ; aussi leur doctrine est-elle métaphysiquement incomplète, la théorie y étant présentée comme se suffisant à elle-même et comme étant sa propre fin. Au contraire, dans la doctrine hindoue, et aussi dans les autres doctrines orientales, la théorie tout entière est ordonnée en vue de la réalisation, comme le moyen en vue de la fin ; et, d’autre part, cette réalisation peut avoir, en outre de la préparation théorique et après elle, d’autres moyens d’un ordre différent, mais qui, quelle que soit leur importance de fait et leur efficacité propre, n’ont jamais qu’un rôle accessoire et non essentiel. C’est précisément la connaissance de ces moyens qui constitue le Yoga en tant que Darshana ; nous disons en tant que Darshana, parce que le mot yoga ne peut être ainsi employé que par une extension de son sens original, qui désigne le but même de la réalisation métaphysique. » – René Guenon – RECUEIL – Les doctrines hindoues – Page2165/2166 – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2 –