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«Certes, René Guénon, assis en tailleur devant moi, en train de manger avec précautions un pigeon frit qu’il tient entre ses doigts, n’a jamais prétendu à la direction spirituelle, moins encore à la sainteté. Mais jamais je n’ai eu à tel point le sentiment du coup de gomme du sacré sur un visage. L’homme, dans son effacement, était en-deçà ou au-delà de l’individuel, et ceci jusque dans le détail le plus banal. Comment le nommer en parlant de lui avec sa famille ? Est-ce M. Guénon ou bien le cheik Abd el-Wahid, le père de Leila et Khadija, les fillettes qui courent dans le jardin ? J’en suis encore à me demander si sa femme, la fille du cheik Mohammed Ibrahim, était consciente de l’existence de M. René Guenon, fils de Jean-Baptiste Guénon, architecte à Blois, et de Madame née Jolly.
«Béni soit Celui qui efface les noms, prénoms et surnoms.» Tout résidu psychique ou mental était aboli, il ne restait plus qu’une âme d’une transparence totale. Mais rien de l’ascèse ni de l’extase. La pureté était sans apprêt, familière même, presque terre à terre. En toute simplicité, René Guenon était diaphane. Sa conversation était souvent banale, sans effets de style. Dire ce qui est. Les seuls ornements étaient les citations, à la manière orientale, de proverbes édifiants ou de versets pieux : « Tout passe, sauf le Visage de Dieu. » Pour René Guénon, ce qui est, c’est le Visage de Dieu. Dire ce qui est, c’est décrire les reflets de ce Visage dans les Védas ou le Tao Te King, la Kabbale ou l’ésotérisme musulman, les mythologies ou bien les symboles de l’art chrétien médiéval. L’homme disparaissait derrière la doctrine traditionnelle. » – Najm-oud-Dine Bammate – Visites à René Guénon. (Nouvelle revue française, juin 1955, p.1124-1127) – http://alsimsimah.blogspot.com/2017/03/najm-oud-dine-bammate-visites-rene.html –


« Certains initiés souvent impatients, a la foi vacillante se sont découragés. Quel est le prix à payer pour essayer d’atteindre la pureté de l’Âme, ce Saint Graal ? » – A-164 La triple union – Cam∴Per∴ – Chr∴ BOD∴ – « Le deuil… » – 6022 –

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« Innocence à prendre au sens Médiéval (1080) se disant d’une personne qui ne nuit pas, irréprochable, qui n’est pas coupable et du latin Chrétien qui exprime l’état de pureté avant le péché originel. » – A-01 Akadémia – Cam∴ Mon∴ – Rob∴ GAS∴ « Nec proditor, Nec proditur, Innocens Ferret » – 6022 –

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« …La pureté de l’essence de l’homme, en harmonie avec le plan du Grand Dessinateur, peut l’élever au dessus des choses terrestres et le protéger de la corruption et de la contamination du « monde extérieur » – ce qui ne veut pas dire qu’il faille se retirer dans une caverne dans la montagne ou dans un ermitage. Au contraire, cela signifie devenir un membre meilleur et intégré dans la société ; « être dans le monde sans être du monde »… »- Omar, « les quatrains d’Omar KHAYYAM’ Par Omar ALI-SHAH – Page 13 – Spiritualiés vivantes – Hibr édition 2013 –

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« Puis, l’enfant revêt un vêtement blanc, signe de pureté, vie nouvelle du Christ ressuscité . » – Les Fidèles d’amour – G∴L∴A∴M∴F ∴ – Ori∴ Nar∴ – Jean-Michel S∴ – « Baptême et purifications : du Tumulte au Silence. » –

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« Évanescence… ne peut-on pas le lire comme Naissance d’Eve ou naissance de notre Âme primordiale, retour à la pureté Mariale ? » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Remi ALCINA – « Discutions aux Agapes avec FF » – 6010 –


- « Les écussons peuvent être lus comme symboles religieux mais aussi comme messages hermétiques, hiéroglyphes qui ne peuvent être décryptés que par les adeptes de l’Art selon un alphabet qui est celui de la langue des oiseaux fonctionnant par jeux de mots et calembours abscons pour le profane :
- L’Humilité montre : Un corbeau dont la couleur noire renvoie au premier stade du processus alchimique, donc de la putréfaction permettant à la chair de quitter l’os.
- La Sagesse porte le serpent qui représente le Mercure philosophal.
- La Justice ou la Pureté imagée par une femme échevelée porte la Salamandre qui vit dans le feu selon la croyance de l’époque et symbolise le Juste éprouvé par le feu sans être brûlé.
- La Charité est représentée par un homme qui montre l’image d’un bélier.
- L’Espérance montre les trois couleurs de l’œuvre dans un creuset : noir, blanc, rouge qui brillent dans les ténèbres.
Fulcanelli fait parler l’ensemble des médaillons ornant les portails et dévoile les messages alchimiques dont ils sont porteurs. Tout comme Hugo il fait revivre les «laboureurs», les «Artistes» et les «Nautes» qui se réunissaient au pied de Notre-Dame pour apprendre. » – Notre Dame un athanor – Athanase – Télécharger : Notre Dame un athanor- Athanase –

