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« La mort est la vie sont l’oxymore suprême de notre condition humaine, et c’est la mise relation, en contact de deux conditions apparemment radicalement opposées qui nous fait réfléchir et méditer sur la naissance d’un troisième point, conséquence de l’opposition des deux premiers. » – SC∴702 – Ami∴ Uni∴ – Val∴ Mon∴ – Fré∴ SOU∴ CR+ – » Comment évolue… » – 6015 –
«On peut envisager Trois Grades Initiatiques, dont Chacun pourrait d’ailleurs se subdiviser en une Multiplicité Indéfinie de Stades ou de Degrés spéciaux :
1° le Brahmachârin, c’est à-dire l’Étudiant Qui Aspire à l’Initiation ou Seconde Naissance ;
2° le Dwija (deux fois Né), Qui a reçu cette Initiation, par laquelle se Confère le Caractère d’Ârya ;
3° le Yogi, Qui, considéré dans cet État, est, comme nous l’avons dit, Jivanmukta (Délivré dans la Vie). Le Yogi peut, d’ailleurs, accomplir différentes Fonctions :
– Le Pandit est Celui Qui Enseigne, et alors il a plus particulièrement le Caractère de Guru (Maître Spirituel) par rapport au Brahmachârin qui est son Chéla (Disciple régulier) ;
– Le Muni est le Solitaire, non au sens vulgaire et Matériel du Mot, mais Celui Qui, Concentré en Soi-même, Réalise dans la Plénitude de son Être la Solitude Parfaite, Qui ne laisse Subsister en l’Unité Suprême aucune Distinction de l’Extérieur et de l’Intérieur, ni aucune Diversité Extra-Principielle quelconque : c’est Là le dernier des Quatre Bonheurs désignés par la Tradition extrême-Orientale » – « La constitution de l’être humain et son évolution posthume selon le Védânta », publié dans La Gnose en 1911 et signé Tau Palingénius – René Guenon – tout guenon -page 2148 – Télécharger « rene-guenon-tout guénon-v2 » –
« Trois formulations furent utilisées pour définir le Grand Architecte de l’Univers, sans l’assimiler aux positions religieuses ni bannir le fondement spiritualiste du Rite :
1° dans le préambule du Traité d’Union : «…Force Supérieure dont elle proclame l’existence sous le nom de Grand Architecte de l’Univers…».
2° dans la Déclaration de Principes : «…Principe Créateur…»
3° dans le Manifeste :… « le Créateur Suprême»… – Convent-de-Lausanne-version-complete.pdf – Page 58/87 –
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« L’Aigle bicéphale, était dans les anciennes civilisations d’Asie mineure le symbole du pouvoir suprême, que l’on retrouve aussi chez les anciens mexicains. Selon Frazer, ce symbole d’origine Hittite aurait été repris au moyen âge par les turcs, Seldjoukides et emprunté à ceux ci par les Européens à l’époque des croisades pour parvenir par ce biais aux armes impériales d’Autriche et de Russie. Cet auteur considère que la duplication de la tête exprime moins la dualité ou la multiplicité des corps et de l’empire, qu’elle ne renforce en le doublant, le symbolisme même de l’Aigle : Autorité plus que royale, souveraineté vraiment impériale, roi des rois. « – A-01 Akadémia – Cam∴ Mon∴ – Wil∴ VAN∴ – « L’Aigle Bicéphale ou l’unité Duelle » – 6022 –
« Aux instructions délivrés par les charges de Prévôt et Juge doit s’ajouter la certitude d’une aide supérieure afin de s’élever au-dessus de notre condition pour atteindre le But suprême. » – P175 – Per∴ Occ∴ – Ori∴ Bez∴ – Xav∴ LEC∴ – » Prévôt & Juge » – 6022 –
« Un autre verset de la Gîtâ, que je ne citai point, me revient en mémoire : « Suprêmes sont les sens, souverain sur les sens est le mental, souveraine sur le mental est la volonté intelligente ; ce qui est souverain sur la volonté intelligente, c’est Lui ! » – Bulletin des Amis d’André Gide — XXXIV, 150 — Avril 2006 – Xavier Accart : André Gide lecteur de René Guénon – gide lecteur de rené guenon
« Trente rais réunis, dit Lao-tseu, forment un assemblage de roue ; seuls, ils sont inutilisables ; c’est le vide qui les unit, qui fait d’eux une roue dont on peut se servir. On pourrait croire, à première vue, qu’il s’agit dans ce texte de l’espace qui demeure vide entre les rayons ; mais on ne peut dire que cet espace les unit, et, en réalité, c’est du vide central qu’il est question. En effet, le vide, dans les doctrines orientales, représente l’état principiel de « non manifestation » ou de « non-agir » : l’« Activité du Ciel », dit-on, est une « activité non-agissante » (weï wuweï), et pourtant elle est la suprême activité, principe de toutes les autres, et sans laquelle rien ne pourrait agir ; c’est donc bien l’équivalent du « moteur immobile » d’Aristote » – René Guenon – « ÉCRITS POUR REGNABIT – L’Omphalos, Symbole du Centre » – Page 564 – Télécharger : tout-guenon V2 –