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« Abhishiktânanda (Nom Hindou de Henri LE SAUX – Note Remi ALCINA -) a une Expérience très aiguë de l’Expérience Advaitine Au-delà du Mental : c’est une Expérience à Mort ou à Vie. Jusqu’à la fin de sa Vie, il pensera que très peu de Personnes y sont appelées. » On ne peut laisser s’y engager que des gens très Forts » écrira t’il à son Disciple Marc le 26 Octobre 1973; » mais certains en sont Capables « , ajoutera t-il dans cette même lettre.[…] » l’Expérience Védantine est aussi vidante et dangereuse que celle de la drogue…où de la psychanalyse. « . Il faut pour réaliser cette Expérience un appel de l’Être. On n’a pas à recevoir de conseil, ou d’ordre de l’extérieur. On peut Apprendre, Écouter, demander conseil, mais ceci reste encore à la surface de l’Être. Les grands Sages, comme Ramana Maharshi, ont répondu directement à une Force (Grâce) Intérieure, Puissante sans passer par aucun Intermédiaire. » – Henri LE SAUX – « La montée au fond du Cœur. », Notes de R. Panikkar à propos de l’auteur P.41 –
«Certes, René Guénon, assis en tailleur devant moi, en train de manger avec précautions un pigeon frit qu’il tient entre ses doigts, n’a jamais prétendu à la direction spirituelle, moins encore à la sainteté. Mais jamais je n’ai eu à tel point le sentiment du coup de gomme du sacré sur un visage. L’homme, dans son effacement, était en-deçà ou au-delà de l’individuel, et ceci jusque dans le détail le plus banal. Comment le nommer en parlant de lui avec sa famille ? Est-ce M. Guénon ou bien le cheik Abd el-Wahid, le père de Leila et Khadija, les fillettes qui courent dans le jardin ? J’en suis encore à me demander si sa femme, la fille du cheik Mohammed Ibrahim, était consciente de l’existence de M. René Guenon, fils de Jean-Baptiste Guénon, architecte à Blois, et de Madame née Jolly.
«Béni soit Celui qui efface les noms, prénoms et surnoms.» Tout résidu psychique ou mental était aboli, il ne restait plus qu’une âme d’une transparence totale. Mais rien de l’ascèse ni de l’extase. La pureté était sans apprêt, familière même, presque terre à terre. En toute simplicité, René Guenon était diaphane. Sa conversation était souvent banale, sans effets de style. Dire ce qui est. Les seuls ornements étaient les citations, à la manière orientale, de proverbes édifiants ou de versets pieux : « Tout passe, sauf le Visage de Dieu. » Pour René Guénon, ce qui est, c’est le Visage de Dieu. Dire ce qui est, c’est décrire les reflets de ce Visage dans les Védas ou le Tao Te King, la Kabbale ou l’ésotérisme musulman, les mythologies ou bien les symboles de l’art chrétien médiéval. L’homme disparaissait derrière la doctrine traditionnelle. » – Najm-oud-Dine Bammate – Visites à René Guénon. (Nouvelle revue française, juin 1955, p.1124-1127) – http://alsimsimah.blogspot.com/2017/03/najm-oud-dine-bammate-visites-rene.html –
« Brahman : Le Brahman védique est la formule sacré, la puissance mystérieuse grâce à laquelle les rites sont efficaces, alors que le Brahman hindou des Upanishads symbolise l’absolu, l’essence cosmique présente en tout être et toute chose. C’est un « substrat silencieux de tous les vivants ». » – Frédéric LENOIR – L’Odyssée du sacré – Page 183 – Albin Michel – N°23217/01-10/2023 –
« Ce n’est plus Vulcain, mais Wieland, estropié du reste comme lui, qui est le mystérieux forgeron. […] Twachtri avait forgé la foudre d’Indra, le dieu du ciel dans le panthéon védique, […] Or ces mêmes légendes sont recueillies chaque jour ça et là en différens points de l’Europe, dans les lieux les plus éloignés et entre lesquels n’a pu s’opérer un échange d’idées. » – La Philologie Comparee Ses Principes Et Ses Applications Nouvelles. – Maury Alfred – Page 12 -Télécharger : Alfred Maury : Philologie Comparée Ses Principes Et Ses Applications Nouvelles. – Alfred Maury – (Nous laissons à l’auteur (1817-1892) ses idées et conclusions sur ses jugements qualitatifs ethniques et raciaux -)