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Immuable

« Selon RAMANA Maharshi le Corps Physique auquel nous nous Identifions est sans importance. Seul le Soi qui est la Pure Conscience d’Être doit-être trouvée grâce à l’Enquête incessante: « Qui-suis-je ? » (Atma Vichara). Le Soi est Silence, imperceptible par les Sens et inconcevable par l’Intellect. C’est cette Présence Absolue qui seule Est et Demeure Immuable. Tandis que tout se forme, se Transforme et se déforme dans l’Univers,  » Cela  » ne Meurt pas, ne Naît pas et Demeure en chacun. Chacun de nous répète sans cesse  » Je « , à toute heure du jour, sans s’interroger sur la Source de ce Sentiment d’Être et en l’attribuant au Corps, en Raison d’une Investigation superficielle de la Question. Or c’est tout le contraire, la  » Conscience en Soi « , c’est-à-dire en elle-même, ce que nous pourrions appeler la  » Conscienceté « , indépendamment de la  » Conscience de « , est en Vérité la Source invisible de Tout. Cette Réalisation peut se faire au cours de l’Existence et met fin à la Souffrance qui n’est Autre que l’effet de l’Ignorance de Qui nous sommes. Le Maharshi exhortait tous ceux qui l’écoutaient à se poser inlassablement la Question « Qui-suis-je ? », indiquant ainsi la direction que le Chercheur doit prendre pour couper la Racine même de l’Illusion (Mâyâ) associée à l’Identification avec le « Je » (Jiva ou encore Ahamkâra). – http://fr.wikipedia.org/wiki/Ramana_Maharshi

« Lumière de la Conscience qui tout embrasse, c’est en toi que se Forme l’Image de l’Univers, qu’elle y Demeure et s’y Dissout, Mystère qui détient le Miracle de la Vérité. Tu es le Soi intérieur, le  » Je  » Vibrant dans le Cœur. Cœur Est ton Nom, ô Seigneur ! « … N’est-ce pas le Symbole même de ma Méditation : la Lumière de la Conscience, Joie Immuable, n’est-ce pas l’Origine de toute Forme ? N’est-ce pas la Voie Véritable ?  » – Ella Maillart citant Ramana Maharshi

« C’est ce qui permet de Transposer Métaphysiquement la Doctrine Théologique de la « Résurrection des Morts », ainsi que la Conception du « Corps glorieux » ; Celui-ci, d’ailleurs, n’est point un Corps au sens propre de ce mot, mais Il en est la « Transformation » (ou la « Transfiguration »), c’estdire la Transposition hors de la Forme et des Autres Conditions de l’Existence Individuelle, ou encore, en d’autres termes, il est la « Réalisation » de la Possibilité Permanente et Immuable dont le Corps n’est que l’Expression Transitoire en Mode Manifesté.  » – René GUENON – « L’Homme et son devenir suivant le Védanta » – « L’état de sommeil profond ou la condition de Prâjna » – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2

« On devra remarquer, car ceci Est de la plus grande Importance pour ce dont il s’agit, que Krishna et Arjuna sont Représentés comme Montés sur Un Même Char ; ce Char Est le « Véhicule » de l’Être envisagé dans son Etat de Manifestation ; et, tandis qu’Arjuna Combat, Krishna Conduit le Char sans Combattre, c’est-à-dire sans Être Lui-même Engagé dans l’Action. En effet, la Bataille dont il Est Question Symbolise l’Action, d’Une Façon Tout à fait générale, sous Une Forme appropriée à la Nature et à la Fonction des Kshatriyas, à Qui le Livre Est plus spécialement Destiné ; le Champ de Bataille (Kshêtra) Est le Domaine de l’Action, dans lequel l’Individu développe ses Possibilité ; et cette Action n’affecte aucunement l’Être Principiel, Permanent et Immuable, mais Concerne seulement l’« Âme Vivante » Individuelle (Jîvâtmâ). Les Deux Qui sont Montés sur le Même Char sont donc la Même Chose que les Deux Oiseaux dont il Est parlé dans les Upanishads : « Deux Oiseaux, Compagnons inséparablement Unis Résident sur Un Même Arbre ; l’Un Mange le Fruit de l’Arbre, l’Autre Regarde sans Manger » » – ÉTUDES SUR L’HINDOUISME – Âtmâ-Gîta – René Guenon – Télécharger : rene-guenon-tout guénon-v2

« De ce que Nous disions Tout à l’heure, qu’Il fallait rechercher d’abord l’Essence Immuable. 0r, au Lieu de cette Essence Immuable, Nous avons cherché ce qu’Est chaque Chose en Elle-même, et peut-être cela suffira ; car Nous Pouvons Affirmer qu’Il n’y a rien Qui soit plus Maître de Nous-Mêmes que l’Âme. […] C’est justement ce que Nous disions Il n’y a qu’Un moment, que Socrate en se servant du Discours pour Converser avec Alcibiade, ne parle pas, comme Il Nous a paru, à ton Visage, mais à Alcibiade, c’est-à-dire à son Âme.  » – Socrate à AlcibiadePlaton  » le premier Alcibiade » XXVI –

« Au Sommet de la Montagne de Dieu, l’Horeb, Moïse se Trouve Face au Seigneur et Ose Lui Demander son Nom. Il Lui répondit : « Je suis qui je suis. Cette Réponse est Étrange parce que ce n’est pas un Nom, mais plutôt une Citation. En Hébreu Originel, Il Dit : Eyeh asher Eyeh : אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה. On note immédiatement la similitude entre le Verbe « Je suis » (Eyeh) et le Nom du Seigneur יהוה (Yahvé). Ces Mots ont tous deux quelque chose à voir avec le Verbe « Être ». Mais creusons maintenant un peu plus en Profondeur. Cette phrase Signifie littéralement « Je serai celui que je serai », avec le Verbe au Futur et non pas au Présent. Le Sens de cette phrase est donc que la Nature de Dieu est Immuable. L’Éternel est Stable et Digne de Confiance, tel qu’Il l’avait Promis : « (Il) est le Même Hier, Aujourd’hui, et Éternellement. » –  Hébreux 13:8 . –

« La Réalisation, n’est pas la Production de quelque chose qui n’existe pas, mais la Prise de Conscience de Ce Qui Est de Façon Permanente et Immuable. » – « Ordo Ab Chao » – N° 79 – Page 54 – Sept 2019- L’Engagement – « L’engagement Maçonnique » par A∴ RIC∴ citant René Guenon –