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Vie – 5 –

« …Il se persuade qu’il n’est qu’amour et plonge dans l’acédie, cette tentation que les pères de l’église considéraient comme mortelle pour l’esprit par manque de soin, d’attention et d’effort pour la vie spirituelle et intérieure qui se traduit par un ennui que viendrait faussement rompre la seule pratique intellectuelle. » – « Ordo Ab Chao » – N°88 – supplément au 18° degré – Page.386 -Juin 2024- « L’extinction et la ranimation des lumières… » – Arnaud COU∴ –

« L’acédie, Saint Thomas d’Aquin la définit comme «une torpeur de l’esprit qui ne peut entreprendre le bien». C’est en définitive une tendance qui plonge l’âme dans une grande lassitude lui procurant un dégoût pour les exercices spirituels et pour le bon respect des exigences de la religion. Elle affecte donc de façon particulière l’exercice de notre vie chrétienne. – https://laportelatine.org/spiritualite/lacedie –

« …voici comment dans « Le Jeu des Perles de Verre », Hermann Hesse s’exprime : « …La sérénité est le secret de la beauté et la véritable substance de tout art. […] Le poète qui célèbre, dans la danse de ses vers les magnificences et les terreurs de la vie, le musicien qui leur donne les accents d’une pure présence, nous apportent la lumière. […] Peut-être le poète, dont les vers nous ravissent, a-t-il été un triste solitaire, et le musicien, un rêveur mélancolique: cela n’empêche leurs œuvres de participer de la sérénité des dieux et des étoiles. Ce qu’ils nous donnent, ce ne sont plus leurs ténèbres, leur douleur ou leur crainte, c’est une goutte de lumière pure, d’éternelle sérénité. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – J&J∴ MAR∴ –  » La colonne d’Harmonie » – 6013 –

« Mais cela est bien plus vrai encore, pour l’homme qui souffre d’acédie. Cette langueur si pesante, qui l’empêche d’exercer ses activités, est une telle source de tourments qu’il cherchera, plus que nulle autre, à fuir cette tristesse. Or, comme le dit Aristote : «Ceux qui ne peuvent goûter les joies spirituelles se portent vers les joies corporelles.». Ainsi, non seulement ceux qui traversent cette épreuve auront tendance à abandonner leur vie de prière, voire la pratique religieuse, la détestant même parfois, mais ils se porteront vers les choses extérieures qui procurent du plaisir et soulagent cette tristesse. C’est l’évasion vers les plaisirs défendus de toutes sortes : allant du vagabondage de l’esprit à la mauvaise curiosité, en passant par la médisance voire la calomnie ; de la mauvaise curiosité au rejet de tout précepte moral. C’est le triste sort des âmes qui abandonnent Dieu. » – https://laportelatine.org/spiritualite/lacedie

« Aux premiers temps du christianisme, le cénobitisme était une forme de vie monastique en communauté, propre aux cénobites, par opposition aux ermites et anachorètes qui vivaient seuls une vie consacrée à la prière et à la contemplation. L’étymologie explique bien cette différence essentielle, à travers deux mots grecs : koinos qui signifie «en commun» et bios qui signifie «vie». » – https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nobitisme

« L’ermite copte égyptien Pacôme le Grand, considérant le nombre de disciples qui, installés près de son ermitage, s’étaient placés sous sa direction spirituelle, décida de leur donner quelques règles de vie commune. Ce texte est appelé ‘Règle de saint Pacômeet est considéré comme étant la première règle de la vie religieuse chrétienne cénobitique. Ainsi les premiers monastères chrétiens, tant masculins que féminins, sont nés en Haute-Égypte, à partir de 315. Jean Cassien importa cette organisation monastique (avec la règle de saint Pacôme) dans le sud de la France (Marseille, Lérins) dont l’évangélisation commençait à peine (vers 400). » – https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9nobitisme