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« Le Très Parfait Président n’a plus de maillet, seulement un glaive aux deux tranchants symbolisant les deux pouvoirs, spirituel et temporel dont il est le dépositaire par délégation du Suprême Conseil de France seul protecteur et gardien du Rite Écossais Ancien et Accepté. Ce glaive que le vieil homme tient entre les lèvres dans le tableau du 17ème degré. » – TR-02 – Lex Lux – Camp de Nar∴ – Hen∴ CAS∴ – « Pourquoi le Saint des Saints du Temple de la Vérité est-il qualifié de Terrible ? » – 2024 –
« L’acédie est née dans le monde monastique, mais ce mal n’est pas réservé aux moines, loin de là ! Nos sociétés sont profondément acédiaques : quand on n’arrive plus à vivre la vocation divine, on se tourne naturellement vers ce qui est attirant et atteignable, on rabaisse l’objet de son désir et on est incapable de tenir ses engagements, comme les hommes et femmes de notre temps. » – https://fr.aleteia.org/2019/08/20/lacedie-mal-de-notre-temps –
« Le jeu diabolo utilise deux demi-sphères inversées et opposées, jointes par leurs deux pôles. Cet objet circule en équilibre sur un fil tendu entre deux baguettes tenues par le joueur. Nous pouvons faire l’analogie avec nos deux colonnes – masculine et féminine – le fil de la vie qui les réuni, l’Âme duelle qui bascule d’un côté à l’autre et s’envole de temps en temps Reste à savoir qui est le passeur d’âme… ange ou démon ? » –
– P262 – Per Rho – Remi ALCINA – « Le symbolisme de la construction du Temple. » – 2025 –
« Dans ce sens, l’ascèse se conforme à son étymologie grecque, qui signifie exercice, entrainement, au sens exercice spirituel, qui implique une discipline rigoureuse du corps et de l’esprit, pour tendre vers une perfection […] nous parlerons ici d’ascèse initiatique laissant là l’ascèse profane, caractéristique de la vie religieuse, pour laquelle je le répète, la souffrance volontaire a une valeur propre […] Mais il n’y a du côté de l’initié, aucune austérité sur son chemin […] Mais je tiens à l’affirmer, l’ascèse initiatique, ou contraire de l’ascèse profane n’implique pas l’idée de souffrance.
Tous simplement, les efforts qu’il fait sur la voie sont difficiles, car la voie est difficile. » – RL∴ 813 FF∴ Libres – Ori∴ Bez∴ – Mat∴ GAB∴ – « L’ascèse initiatique une école de vertu » – 6025 –
« L’interprétation réelle de la «pierre angulaire» comme «pierre du sommet» paraît bien avoir été assez généralement connue au moyen âge, ainsi que le montre notamment une illustration du Speculum Humanae Salvationis que nous reproduisons ici 1 (fig. 14) ; cet ouvrage était fort répandu, car il en existe encore plusieurs centaines de manuscrits ; on voit dans cette illustration deux maçons tenant une truelle d’une main et, de l’autre, soutenant la pierre qu’ils s’apprêtent à poser au sommet d’un édifice (apparemment la tour d’une église dont cette pierre doit compléter le sommet), ce qui ne laisse aucun doute sur sa signification. Il y a lieu de remarquer, à propos de cette figure, que la pierre dont il s’agit, en tant que «clef de voûte», ou dans toute autre fonction similaire suivant la structure de l’édifice qu’elle est destinée à «couronner», ne peut, par sa forme même, être placée que par le haut (sans quoi, d’ailleurs, il est évident qu’elle pourrait tomber à l’intérieur de l’édifice) ; par là, elle représente en quelque sorte la «pierre descendue du ciel», expression qui s’applique fort bien au Christ, et qui rappelle aussi la pierre du Graal (le lapsit exillis de Wolfram d’Eschenbach, qui peut s’interpréter comme lapis ex coelis). » – René Guenon – « Symboles de la science sacrée » – La « pierre angulaire – P.2453 – Télécharger : rene-guenon-rene-guenon-tout guénon-v2-
« Du même coup, surgit la question de sa position (Celle de Baudelaire) à l’égard du romantisme. Il lui doit beaucoup par l’élargissement des thèmes, par la place octroyée à la subjectivité, par la libération de l’imagination et de l’intuition, ouvrant la voie à ce que Baudelaire appelle l’insolite et dont il fait l’une des bases de sa poésie ; mais il ne s’en tient pas là et son œuvre, d’une certaine façon, met en évidence la lacune principale du romantisme : n’avoir pas su inventer le langage qui pouvait seul correspondre aux ambitions nouvelles de la poésie. » – Jean Claude Bousquet- Préface du livre « Charles Baudelaire, un Frère en idéal », un dialogue imaginaire entre le Poète et un Grand Initié. – Fabrice GLOCKNER 1998 – Citation Fraternité Languedocienne n° 73 – Page 27 – Septembre – 2025 –